«Game of thrones»: «Un univers solide», pas vraiment féministe, peuplé de Marcheurs blancs
GOT•La journaliste et critique de cinéma, Ava Cahen, s'est plongée pendant un an dans les intrigues et ramifications sans fin (pour l'instant) de «Game of thrones»Emilie Petit
Un véritable casse-tête chinois. C’est ainsi qu’Ava Cahen décrit volontiers la série Game of thrones, dont le premier épisode de l'ultime saison sera diffusé le 14 avril.
Passionnée par l’univers créé de toutes pièces par l'écrivain George R.R Martin, la rédactrice en chef de FrenchMania.fr et chroniqueuse dans l'émission Le Cercle, s’est lancée, il y a un an, un véritable défi : regrouper dans un livre l’ensemble de l’œuvre télévisuelle, de manière exhaustive. Résultat ? Une presque Bible, intitulée Game of thrones décodé.
« C’est un univers qui n’est pas juste visuel. C’est très solide. »
Des Marcheurs blancs à Jon Snow en passant par la place de la femme dans cette série « pas vraiment féministe », Ava Cahen a accepté, pour 20 Minutes, de décrypter, une fois n’est pas coutume, l’univers complexe de cette série d' heroic-fantasy désormais presque incontournable.
« J’ai tout de suite été captée par la série, dès l’épisode un. J’ai vu le casse-tête chinois que ça représentait, les ramifications hypers complexes. C’est un univers qui n’est pas juste visuel. C’est très solide. Et ça m’a chopée, littéralement », argue-t-elle, le sourire aux lèvres.
De la guerre, du sang, du sexe, un peu d’amour, des morts (beaucoup !) et de la magie. Et si c’était (tout simplement) ça le secret du succès de Game of thrones ?