On a testé «The Division 2» et apprécié la virée touristique post-apocalyptique (surtout en groupe)
JEUX VIDEO•Destination Washington DC avec « The Division 2 », jeu d’action tactique et magnifique à découvrir et partager entre amisJean-François Morisse
L'essentiel
- Trois ans après le premier opus The Division revient et nous emmène à Washington.
- Une virée dans une monde post-apocalyptique pour un jeu d'action tactique.
- Très proche du premier volet, le titre n'en demeure pas moins excellent, surtout à plusieurs.
On peut le dire, on a sacrément bourlingué dans un Washington DC postapocalyptique dévasté et dangereux entre deux monuments délabrés comme la Maison Blanche, le Capitole ou le Memorial de Lincoln.
Si vous n’êtes jamais allé dans la capitale des Etats-Unis, c’est l’occasion, tout comme moi, d’y mettre les pieds pour la première fois, même si, côté shopping, l’expérience touristique risque d’être limitée… Comment le monde dépeint dans The Division 2 (PS4, Xbox One et PC) en est-il arrivé là ?
A la suite d’une pandémie qui a démarré lors du désormais sacro-saint Black Friday avec des dollars contaminés par un virus, on se retrouve face à une sorte de Pour une poignée de dollars revu et corrigé par les Suédois de Massive Entertainment en collaboration avec plusieurs autres studios d’Ubisoft (Annecy, Shangai, Bucarest…). On savoure la douce morale et toute l’ironie derrière le point de départ de cet univers labellisé Tom Clancy. Tout un symbole, d’autant que l’intrigue prend place dans la capitale américaine.
Après un premier épisode en 2016 qui nous emmenait à New York, Washington sert de toile de fond à The Division 2. Après avoir traîné nos guêtres à travers la ville le constat est clair. La modélisation de la ville est remarquable, fourmillant de détails alors que la météo dynamique et les cycles jours/nuits achèvent de la rendre saisissante de réalisme. Les lascars de Massive savent y faire pour poser une atmosphère et nous immerger dans une histoire, un univers.
Au-delà du changement de décor, The Division 2 reste très semblable à son illustre aîné qui avait connu lors de sa sortie un succès phénoménal. La recette est reprise quasi à l’identique (avec des améliorations au niveau de l’ergonomie des menues entre autres) ici alors qu’on multiplie seul, en coopération avec des ami(e) s les missions. Les adeptes retrouveront instantanément leurs marques alors que les autres n’auront aucun mal à prendre ce jeu d’action sur le mode du TPS très tactique en main.
Si cette balade à travers Washington peut se faire seul, elle prend tout son sens en multijoueur. A l’instar des Destiny ou des récents (et ratés) Anthem ou Fallout 76, le titre d’Ubisoft est avant tout pensé comme une expérience à mener à plusieurs. Une vraie tendance depuis des années dans le gaming pour tous ceux qui prônent la joie des plaisirs partagés en groupe.
Une fois encore, l’architecture, les décors et la ville même sont au cœur de l’expérience. Le level design est toujours aussi remarquable car il autorise la mise en place de véritables stratégies. L’espace est pensé en conséquence. Parce qu’il faut se coordonner, réfléchir, mettre en place de vraies tactiques qui prennent en compte le terrain, The Division 2 est un titre où la composition de l’aire de jeu constitue un critère essentiel. Les combattants se cachent, se protègent, passent d’une couverture à une autre pour éviter les tirs ennemis.
Cette virée à travers Washington est mémorable. On garde en tête des heures après les monuments visités autant que les moments intenses partagés entre amis. Un peu comme des vraies vacances en somme. Sans bouger de chez soi, en bonne compagnie, tout en en prenant plein la vue.