VIDEO. Montpellier : Le guitariste Andy Summers dévoile ses photos des années The Police
EXPOSITION•Le guitariste mythique est au coeur d'une exposition, jusqu'au 14 avril, au Pavillon Populaire...Nicolas Bonzom
L'essentiel
- Jusqu’au 14 avril, Andy Summers, le mythique guitariste du groupe Police lève une voile sur un étonnant corpus de clichés en noir et blanc.
- Au rez-de-chaussée, l’exposition donne à voir des photos issues de ses explorations, souvent nocturnes, aux quatre coins du monde.
- A l’étage, les fous de rock seront comblés : Andy Summers a confié au Pavillon Populaire de nombreux clichés pris lors de la folle aventure de Police.
Une fois encore, le Pavillon Populaire crée l’événement. Après avoir dévoilé des clichés de Linda McCartney, la première épouse de l’ex-Beatles, et rassemblé pour la première fois des portraits d’Hitler, la salle montpelliéraine a convié Andy Summers à dévoiler ses talents de photographe. Jusqu’au 14 avril, le mythique guitariste du groupe The Police lève une voile sur un étonnant corpus de clichés en noir et blanc.
« Il est ici en tant que photographe, souligne Gilles Mora, le directeur artistique du Pavillon Populaire et co-commissaire de l’exposition. C’est un remarquable photographe. S’il ne l’avait pas été, nous ne l’aurions pas fait. Il a fait danser la planète, mais il a toujours lié la musique à l’art pictural. Il a mené deux carrières parallèles. »
« J’ai besoin de tester mon œil »
Au rez-de-chaussée, l’exposition donne à voir des photos issues de ses explorations, souvent nocturnes, aux quatre coins du monde. A l’étage, les fous de rock seront comblés : Andy Summers a confié au Pavillon Populaire de nombreux clichés pris lors de la folle aventure de The Police. On y suit les membres du groupe, dont Sting et Andy Summers, à travers leurs tournées, leur vie quotidienne, leurs amours…
« Plus jeune, je suis rentré dans un magasin, et j’ai acheté un appareil photo, raconte le musicien. J’ai commencé à prendre des clichés, à New-York. J’ai ressenti très vite une certaine attirance. Je n’ai jamais arrêté depuis. » Et entre la guitare et la photographie, Andy Summers n’a jamais voulu choisir. « Je joue chaque jour de la guitare, j’en ai besoin, je suis obligé, reprend-il. Mais quand je suis chez moi, j’aime me promener dans mon jardin et prendre des photos. J’ai besoin de tester mon œil. »
L’exposition d’Andy Summers, « Une certaine étrangeté », est à découvrir jusqu’au 14 avril, au Pavillon Populaire à Montpellier, du mardi au dimanche. Entrée libre.