VIDEO. Qui est Théo Fouchenneret, le jeune prodige du piano niçois nommé aux Victoires de la musique?
EN LICE•Un vote est ouvert au public jusqu'au 12 février et les prix seront décernés le lendemain, en direct sur France 3...Fabien Binacchi
L'essentiel
- Théo Fouchenneret, 24 ans, est un pianiste niçois, récemment premier prix au Concours international de Genève.
- Il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique 2019.
- Un vote ouvert au public compte pour 50 % dans le résultat.
Sa mère, Catherine, est en campagne. « Toujours prête à activer [ses] réseaux ». Partout où elle se déplace, son sac est rempli de flyers « Faisons gagner Théo Fouchenneret, notre étoile pianistique niçoise ».
L’Azuréen de 24 ans, ancien pensionnaire du Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Nice, est en compétition dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique 2019. Il est opposé à Thibaut Garcia (guitare) et Alexandre Kantorow (piano). Un vote est ouvert au public jusqu’au 12 février.
Sacré au Concours international de Genève
Une nomination en forme de « cerise sur le gâteau » pour le jeune prodige, déjà pas revenu de son sacre au prestigieux Concours international de Genève, en octobre dernier. Un premier prix ex aequo sur le Concerto pour piano n°3 de Bartók.
« Pour le moment, c’est l’instant le plus incroyable de ma carrière, confie Théo Fouchenneret. Les Victoires, ce serait en plus la reconnaissance du milieu, du public [l’avis d’un jury compte aussi à 50 %] et c’est surtout super pour la grande visibilité que ça apporte à la musique classique ».
Un art que le Niçois a découvert par son frère Pierre, grand musicien lui aussi, mais au violon. Après des études au CRR de Nice, dans la classe de Christine Gastaud, « une super prof qui [l]’a suivi pendant douze ans », il entre au Conservatoire de Paris.
« Je joue toujours comme si ma vie en dépendait »
Depuis il enchaîne les concerts aux quatre coins du monde et aussi les CD. En tant que soliste ou au sein de son trio Messiaen, qui lui permet de se consacrer aussi à la musique de chambre. « Mon agenda ["de ministre", selon sa mère] s’équilibre désormais entre les deux », dit-il. Il vit en tout cas ses deux casquettes avec la même intensité.
« Chaque note est un peu sacrée pour moi. Je joue toujours comme si ma vie en dépendait », analyse Théo Fouchenneret. Le magazine spécialisé Diapason avait d’ailleurs retrouvé dans sa prestation suisse « un moment de grâce ». Le même qu’il vivra en direct sur France 3 ? Réponse le 13 février au soir.