L'expérimentation du pass culture débutera le 1er février 2019
CULTURE POUR TOUS•Le pass culture est un « passeport » de 500 euros qui doit permettre aux jeunes de 18 ans d’avoir accès à des activités et des offres culturelles...L.Be. avec AFP
Le ministre de la Culture Franck Riester a annoncé au JDD que « la première vague d’expérimentation » du pass culture débutera le 1er février 2019, précédant une deuxième avant l’été, pour un budget d’une trentaine de millions d’euros sur l’année. Initialement prévu pour être testé cet automne, le pass culture le sera finalement dans deux mois, « dans les cinq départements initialement définis (Bas-Rhin, Hérault, Finistère, Guyane, Seine-Saint-Denis) », a par ailleurs rappelé le ministre, ajoutant que « plus de 10.000 jeunes volontaires ont été identifiés ».
Un « passeport » de 500 euros
« Avant l’été, une deuxième vague permettra à d’autres territoires et collectivités d’entrer dans le dispositif. Cette deuxième vague devrait concerner 50.000 jeunes qui utiliseront cette première version », a-t-il poursuivi. Promesse du candidat Emmanuel Macron, le pass culture est un « passeport » de 500 euros qui doit permettre aux jeunes de 18 ans (soit un public de 800.000 personnes) d’avoir accès à des activités et des offres culturelles.
Interrogé sur le budget de ces deux phases de test en 2019, Franck Riester l’a estimé à « une trentaine de millions d’euros », un montant « parfaitement adapté à l’expérimentation », sachant que son ministère fera « aussi appel au mécénat public et privé ».
Si plusieurs autres vagues de l’expérimentation sont à prévoir, le ministre s’est gardé de fixer une date quant à la généralisation du pass culture à tous les jeunes de 18 ans. « Nous évaluerons le dispositif vers l’automne 2019, et dès que nous serons prêts, nous le généraliserons ! », a-t-il dit à propos de ce dispositif dont le montant est évalué à 400 millions d’euros annuels.
L’accès à un « panel d’offres larges
Les 800.000 jeunes concernés par ce pass culture auront accès à un « panel d’offres larges : des spectacles, des produits culturels, des cours de musique ou de danse, une offre numérique musicale, audiovisuelle et cinématographique », a rappelé le ministre, qui souhaite en outre favoriser l’accès à la presse d’information générale.
« On doit faire en sorte qu’ils n’utilisent pas le pass seulement pour s’abonner à des offres en ligne qu’ils connaîtraient déjà… Nous allons aussi éditorialiser les contenus, par exemple en valorisant les films d’auteur », a-t-il développé.
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