VIDEO. «Sale grosse p...»... Constance insultée pour sa chronique seins nus sur France Inter
SEXISME•Samedi, l’humoriste Constance a partagé sur Twitter quelques-uns des messages reçus après qu’elle a livré mardi une chronique sur les « nichons » au micro de France Inter…Fabien Randanne
Avec sa chronique intitulée « Parlons balcon, parlons nichons », l’humoriste Constance a fait sensation mardi sur France Inter. Avec humour, elle dénonçait au cours de l’émission Par Jupiter ! les scandales provoqués par les femmes qui « osent allaiter leur bébé dans un endroit public » et la gêne provoquées par les poitrines féminines dénudées quand les torses masculins ont le droit de s’exhiber sans problème. « Il faut faire la nique à ces puritains moralisateurs qui nous disent qu’on est pervers avec notre peau qu’on aère alors qu’eux, ils ont juste un problème avec leur zizi », a affirmé la jeune femme en joignant le geste à la parole pour terminer sa chronique seins nus.
Les auditeurs de France Inter n’ont rien vu, mais, l’émission étant filmée, la séquence s’est retrouvée en ligne et la vidéo a été largement relayée par les médias et les internautes. Si beaucoup ont ri de concert avec Constance, pour d’autres, ce passage leur est resté au travers de la (du soutien ?) gorge. « Trop d’amour suite à ma chronique. Besoin de partager avec vous », a posté l’humoriste samedi sur son compte Twitter en joignant à son tweet des captures d’écran de message reçus à la suite de son happening.
Des messages de soutien, aussi
« Si seulement tu avais montré ta belle petite chatte aussi ! Hummm, là, le monde entier aurait parlé de toi », lui assène un homme. « Je vais te montrer mon énorme bite sans te demander ton avis. Quoi, choquée ? Je ne fais que recopier ta démarche pourtant », cingle un internaute anonyme au profil illustré par une photo de pigeon. Un autre parle de « Constance qui fait sa pute à la radio bobo », tandis qu’un poète a employé son langage le plus fleuri (cependant, nous avons corrigé les fautes dans la retranscription suivante) : « Que tu es dégueulasse, tu ressembles à mon cul quand j’ai la chiasse. Sale grosse pute de poufiasse de tes morts. »
Autant de réactions misogynes qui soulignent la pertinence de la chronique de Constance, en tendant à démontrer que si les exemples de poitrines dénudées sont fréquents (ne serait-ce que dans l’art ou la publicité), certaines âmes ont beaucoup de mal à supporter que des femmes puissent délibérément montrer leurs seins sans que cela réponde à une injonction ou à un désir masculin.
De nombreux internautes ont par ailleurs répondu au tweet de l’humoriste en lui témoignant leur soutien. L’un d’entre eux s’est demandé si Sébastien Thierry s’était fait traiter de gros salaud après son sketch à la cérémonie des Molières – en 2015, le comédien était apparu sur scène complètement nu pour défendre les intermittents du spectacle.