VENTEUne gourde chinoise du XVIIIe siècle vendue 4,1 millions d'euros

Enchères: Une gourde chinoise du XVIIIe siècle vendue 4,1 millions d'euros au château d'Artigny

VENTECette gourde ayant appartenu à l’empereur chinois Qianlong doit prendre place dans l’appartement parisien d’un collectionneur…
Une gourde chinoise du XVIIIe siècle a été vendue aux enchères dans un château près de Tours. (Illustration)
Une gourde chinoise du XVIIIe siècle a été vendue aux enchères dans un château près de Tours. (Illustration) - MARTIN BUREAU / AFP
20 Minutes avec agences

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Une gourde en porcelaine chinoise du XVIIIe siècle a été adjugée pour la modique somme de 4,1 millions d’euros à un acheteur français lors d’une vente aux enchères, ce dimanche au château d’Artigny, près de Tours (Indre-et-Loire).

Avec les frais, la vente se monte à 5,089 millions d’euros, selon le commissaire-priseur Philippe Rouillac, qui a parlé d’une vente « historique et légendaire ». L’acheteur, qui enrichissait au téléphone, a remporté la mise en une dizaine de minutes.

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Une autre gourde similaire

Mise à prix à 500.000 euros, la gourde porte la marque carrée de l’empereur Qianlong (1736-1795), quatrième empereur de la dynastie mandchoue des Qing. « C’est une Française [représentant l’acheteur au téléphone] qui a battu 17 Chinois venus du monde entier pour récupérer leur patrimoine national », a souligné Philippe Rouillac.

Selon la spécialiste des arts d’Extrême-Orient Alice Jossaume, il n’existe que deux modèles dans le monde. L’autre gourde similaire avait été vendue pour 1,8 million d’euros chez Sotheby’s à Hong Kong en avril 2016.

Découverte par hasard dans un château

La gourde a été découverte par hasard par Philippe Rouillac, venu effectuer mi-avril une expertise dans un château du Val de Loire dont les propriétaires souhaitent conserver l’anonymat. D’environ cinquante centimètres de hauteur, elle est en porcelaine émaillée vert céladon, avec des motifs de fleurs, bleu et blanc. Elle a vraisemblablement été ramenée par « un descendant de la famille [qui] était officier d’état-major de la Marine royale en mission en mer de Chine dans les années 1842-1847 ».

La gourde vendue ce dimanche va « aller dans l’appartement parisien d’un collectionneur », a encore indiqué Philippe Rouillac, précisant qu’elle pourrait « peut-être être prêtée au musée Guimet », musée national des arts asiatiques dans le XVIe arrondissement de Paris.