CULTUREL’Orchestre de chambre va donner des concerts… dans une boutique éphémère

Toulouse: L’Orchestre de chambre va donner des concerts… dans une boutique éphémère

CULTUREPour aller à la rencontre de son public et se faire connaître, l’Orchestre de chambre de Toulouse innove en s’installant dans une boutique éphémère en centre-ville…
Béatrice Colin

Béatrice Colin

L'essentiel

  • L’Orchestre de chambre de Toulouse jouera plusieurs concerts dans une boutique éphémère louée jusqu’au 26 mai en centre-ville.
  • Pour séduire de nouveaux publics, l’Orchestre de chambre de Toulouse est « obligé d’être créatif » selon son administrateur.

Ils se mettent en boîte pour aller à la rencontre de leur public et lui proposer des rendez-vous insolites. Après les concerts à la criée, les musiciens de l’Orchestre de chambre de Toulouse s’installent jusqu’au 26 mai dans une boutique éphémère, au 40, rue d’Alsace-Lorraine.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Histoire de dépoussiérer la musique classique et de la rendre plus accessible et visible, ils y donneront une série de concerts joués en duo, le premier aura lieu ce jeudi après-midi, suivi de deux rendez-vous samedi à 14h et 16h..

« Nous ne sommes pas gestionnaires de notre propre salle, nos locaux sont excentrés, c’est un moyen d’accueillir notre public, de lui offrir un lieu agréable et de vivre une expérience différente », assure Renaud Gruss, l’administrateur de l’orchestre composé de 12 musiciens.

Obligés d’être créatifs

Ils en profiteront pour vendre les abonnements de la saison prochaine à leurs 2.000 fidèles fans et espèrent conquérir de nouveaux adeptes. Car si la coopérative, créée en 2004 pour sauver l’orchestre, vit à 60 % de subventions publiques, les recettes propres restent essentielles.

« Nous en avons deux fois plus qu’un orchestre classique. Mais comme toutes les petites structures, nous restons fragiles. Le manque d’argent nous oblige à être très créatifs, comme cela est le cas dans le monde du théâtre », estime Renaud Gruss. Sans compter la concurrence des autres ensembles qui n’ont pas toujours les problèmes de trésorerie de l’orchestre toulousain, dirigé par Gilles Colliard.

Alors, à défaut de se payer des affiches 4x3, l’orchestre mise sur cette rencontre originale. Dans le même esprit, en 2012, la formation a lancé en 2012 Coruss, une fibre synthétique pour les archets qui permet de remplacer les mèches fabriquées en crin de cheval. Et elle se vend. Comme quoi il faut toujours avoir plus d’une corde à son violon.