Affaire Weinstein: Catherine Breillat doute de la version d’Asia Argento, la comédienne lui répond
ACCUSATIONS•Asia Argento a joué pour Catherine Breillat dans une «Vieille maîtresse»...Laure Beaudonnet
La réalisatrice sulfureuse Catherine Breillat ne semble pas très fan des mouvements #metoo et #balancetonporc. Dans une interview accordée au podcast Murmur Radio, relayée par Indiwire, elle a affirmé : « Je suis très contre. C’est trop facile d’accuser les gens par un hashtag, de façon anonyme. Nous avons un système judiciaire », lance-t-elle avant de rappeler que la France a une histoire avec « balance ton juif ».
Et, en ce qui concerne Asia Argento, l’une des premières actrices à avoir accusé le producteur hollywoodien Harvey Weinstein de viol et avec qui la cinéaste a tourné une Vieille maîtresse, Catherine Breillat ne mâche pas ses mots.
Pour Asia, « c’était comme de la semi-prostitution
« Pour être honnête, je ne crois pas Asia Argento. Je la connais depuis qu’elle est très très jeune… S’il y a bien une personne capable de se défendre, qui n’est pas farouche concernant le sexe, c’est elle. » « Pourquoi aurait-elle alors menti ? » interroge le journaliste. « Pour Asia, c’était disons, uniquement motivé par des raisons personnelles. C’était comme de la semi-prostitution. (…) Harvey Weinstein n’est pas le pire, n’est pas le plus stupide non plus ». Pour elle, l’actrice a agi par « aigreur » et par « frustration » de ne pas avoir été « une grande actrice à Hollywood ».
Une « réalisatrice sadique et cruelle »
Asia Argento n’a pas mis longtemps à réagir sur Twitter ce vendredi. Elle raconte le calvaire qu’elle a vécu sur le tournage d’une Vieille maîtresse. Elle décrit Catherine Breillat comme la « réalisatrice la plus sadique et cruelle » avec qui elle aurait travaillé. Selon elle, la cinéaste aurait pris « un plaisir extrême à humilier ses acteurs et son équipe », expliquant comment elle avait tiré profit de son AVC. « Je suis à la fois attristée et énervée par ces féministes auto-proclamées à l’ancienne et leur manque d’humanité face aux souffrances d’autres femmes. Celles de France s’avèrent être les pires », conclut Argento.
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