TrophéeRichard Orlinski, le gorille du Festival de l’Alpe D’Huez

Festival de l’Alpe D’Huez : Richard Orlinski, l’artiste du trophée, « une œuvre d’art » pour les lauréats

TrophéeL’artiste de renommée internationale a créé la statuette remise aux lauréats de la manifestation
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • Richard Orlinski collabore avec le Festival de l’Alpe d’Huez depuis huit ans.
  • Il tenait à ce que les lauréats reçoivent un prix qu’ils seraient fiers d’exposer chez eux.
  • L’artiste prépare un long métrage sur son univers.

Un gorille rouge géant formes anguleuses portant le bouclier doré du Festival de l’Alpe d’Huez, est la marque de fabrique de cette manifestation où le rire est roi. Son auteur est Richard Orlinski, artiste contemporain aux talents multiples connu dans le monde entier. « C’est Valérie Damidot qui m’a présenté aux organisateurs du festival, explique-t-il à 20 Minutes. J’ai trouvé l’idée merveilleuse car on ne prête pas souvent attention à l’esthétique de trophées qui sont parfois des bouts de plastiques pas jojo ».

L’animal baptisé « Wild Kong » est fabriqué en époxy et se décline en plusieurs couleurs joyeusement pétantes que remportent tous les lauréats. « J’ai pensé tout de suite au gorille comme symbole car tous les hommes aimeraient être King Kong, un monstre surpuissant au grand cœur, mais sans les poils. Mon gorille est épilé pour être plus beau », explique-t-il.

Une œuvre d’art pour les lauréats

Tous les lauréats se voient remettre une œuvre de Richard Orlinski d’une valeur oscillant de 25.000 euros à 35.000 euros. Cette année, la comédienne Hélène Vincent en a même reçu deux : pour l’ensemble de sa carrière et pour le très émouvant On ira d’Enya Baroux. « Les gagnants repartent avec une œuvre d’art, c’est chouette quand même, explique Richard Orlinski. Non seulement, ils sont célébrés pour leur excellence mais ils reçoivent un bel objet qu’ils peuvent être fiers d’exposer chez eux ».

Dans de nombreux domaines

Richard Orlinski crée des trophées pour des manifestations gastronomiques culturelles et sportives comme le Grand Prix de Formule 1 par exemple du Castellet, les W9 d’or pour la musique, pour les Bocuse d’or. Il se verrait bien collaborer avec d’autres festivals de cinéma. Il se rapproche déjà avec le 7e art pour un projet ambitieux, un film d’animation basé sur ses statues.

« C’est l’histoire d’un petit garçon de 12 ans qui a perdu ses parents, qui se réfugie dans les mondes un peu virtuels où mes animaux magiques sont là pour le ramener, confie-t-il. Il abordera des thèmes qui me ressemblent comme le partage et la protection de la nature ». Le film devrait sortir en salle en 2026.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Richard Orlinski trouve quand même le temps de poursuivre sa participation aux Grosses Têtes sur RTL, une émission qu’il prépare en lisant 20 Minutes. « Le journal me permet de me cultiver un peu pour répondre aux questions » , dit-il. Voilà une riche idée qu’on l’encourage à poursuivre.