Deauville USMichael Douglas et la fille d’un président américain à l’honneur à Deauville

Le Festival de Deauville célèbre Michael Douglas et découvre la fille d’un président américain

Deauville USDes invités prestigieux ont ébloui les festivaliers pour ce premier week-end de Festival du cinéma américain de Deauville
Michael Douglas et Ludivine Sagnier  sur le tapis rouge du Festival de Deauville.
Michael Douglas et Ludivine Sagnier sur le tapis rouge du Festival de Deauville. - Jacques BENAROCH/SIPA
De notre envoyée spécial à Deauville, Caroline Vié

De notre envoyée spécial à Deauville, Caroline Vié

L'essentiel

  • Michael Douglas et James Gray ont été honorés par le Festival du cinéma américain de Deauville
  • Malia Ann Obama, fille de l’ancien président américain Barack Obama, est venue présenter un court métrage.
  • Les films nouveaux mais aussi anciens ont attiré une foule massive.

Le premier week-end de la 50e édition du Festival du cinéma américain de Deauville s’est déroulée sous la pluie mais dans une atmosphère festive avec tout ce qu’il faut de films indépendants, d’avant-premières et de rétrospectives pour consoler amplement les festivaliers des intempéries.

« J’étais heureux de croiser Michael Douglas à qui j’ai fait un « baise-poing », confie Benoît Magimel, président du jury. Non seulement, j’admire son talent, mais, comme son père Kirk, j’ai une fossette au menton. »

Amours et honneurs pour Michael Douglas

Michael Douglas a été très ému en recevant le Prix d’honneur du festival. Sur scène, il a rappelé l’attachement que son père Kirk avait pour la manifestation ainsi que son bonheur de loger dans la suite… Michael Douglas à l’hôtel Royal Barrière. « Il y a des photos de mes films partout », a-t-il déclaré. Son plus beau souvenir demeure sa rencontre avec Catherine Zeta-Jones qui venait présenter Le Masque de Zorro en 1998. Il l’avait repérée dans ce film et avait demandé à la rencontrer. Certains festivaliers (oui moi !) se souviennent de leur conversation dans le hall du palace. « Le reste appartient à l’Histoire », conclut Michael Douglas. Ils sont mariés depuis 2000.

La fille de Barack Obama

C’était un secret bien gardé car il était strictement interdit de prononcer son nom de famille mais Malia Ann, lauréate du prix Young Spirit Award n’est autre que la fille aînée, âgée de 26 ans, de l’ancien président des Etats-Unis et de son épouse Michelle. Elle est venue montrer son court métrage The Heart sur l’histoire d’un jeune homme à qui sa mère a légué son cœur dans un bocal. La jeune femme est restée très discrète ne cherchant clairement pas à tirer parti de son nom de famille ou craignant des questions embarrassantes sur la politique américaine.

L’Amérique en question

Il faut dire que les festivaliers ont plongé dans le grand bain de la société américaine avec des œuvres comme Sing Sing de Greg Gwedar sur un prisonnier tentant de reprendre pied grâce au théâtre. The Stanger’s Case de Brandt Andersen, puzzle passionnant autour de migrants venus d’Alep et Exhibiting Forgiveness de Titus Kaphar évoquant la relation conflictuelle d’un père et de son fils ont également prouvé que ce cru de la compétition s’annonçait sous les meilleurs auspices.

Un passé prestigieux

L’Amérique du passé était également fort bien représentée avec le début de la brillante rétrospective « 50 films qui ont changé notre regard sur le cinéma » où des cinéphiles de tous âges pouvaient venir déguster des classiques sur grand écran. Et les salles étaient combles ce week-end. La présentation de l’acteur Damien Bonnard, tout ému de partager son amour pour 2001, L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick a été très applaudie. Celle de Philippe Rouyer, critique et historien de cinéma, pilier de l’excellente revue cinéphile Positif pour La Horde sauvage de Sam Peckinpah a aussi été très applaudie.

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Plusieurs nuances de Gray

C’est ensuite le tour de James Gray, génial cinéaste à qui on doit des œuvres majeures comme Armageddon Time ou La Nuit nous appartient, de recevoir un hommage prouvant que Deauville est toujours la ville du cinéma américain dans tous ses états. Pour le confirmer, on ne saurait trop recommander l’ouvrage luxueux et érudit Deauville : 50 ans de cinéma américain de Gilles Penso paru chez Michel Lafon. Il donne l’impression de voyager dans le temps et sur les Planches.