dessins animésCes films d’animation qui ont séduit petits et grands cet été

« Vice-Versa 2 », « Moi, moche et méchant 4 », Garfield… Pourquoi ils ont séduits les enfants et leurs parents cet été

dessins animésLes films d’animation font leur loi au box-office français. Peut-être encore plus que les été précédents, et ce, grâce aux enfants, mais aussi à la complicité des parents
Petits et grands s'amusent devant les aventures des minions dans Moi, moche et méchant 4, au cinéma.
Petits et grands s'amusent devant les aventures des minions dans Moi, moche et méchant 4, au cinéma. - AP/SIPA
Jérémy Vial

Jérémy Vial

On se surprend à rire de bon cœur. Voulant entretenir votre image de « gentil parent », vous avez accompagné au cinéma vos enfants voir Moi, moche et méchant 4 ou l’un des nombreux films d’animation à succès de l’été. A la sortie de la salle, vous reconnaissez même avoir pris du plaisir… Vous n’êtes pas les seuls. Pour preuve, ces longs métrages, encore à l’affiche, squattent les places du top 10 du box-office français en juillet et en août. Et la plupart d'entre eux sont encore à l'affiche de nombreux cinémas. Un jackpot qui ne doit rien au hasard.

« Vice-Versa 2 », 4,3 millions d’entrées

La suite très attendue de Vice-Versa se place en 2e position du box-office de l’été en France, comme l’indiquent les derniers chiffres de CBO Box-office. Son atout majeur : le film s’adresse aux ados, friands de cinéma. A la toute fin du mois de juin, le petit dernier de Pixar a signé, tout simplement, le meilleur démarrage de l’année dans l’Hexagone, avec 1,9 million de billets écoulés en une semaine. Joli ! A titre de comparaison, en 2015, le premier opus avait cumulé 787.437 entrées lors de sa première semaine d’exploitation dans les salles françaises. A la fin août, 4,3 millions d’entrées ont été enregistrées dans l’Hexagone. Chiffre toujours, Vice Versa 2 devient le premier film d’animation à atteindre 1 milliard de dollars (900 millions d’euros) au box-office international. Et ce n’est pas fini.

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La recette de son succès ? L’adolescence, et ses affres. Dans ce nouveau film, l’héroïne, Riley, découvre avec la puberté de nouvelles émotions comme Anxiété, Ennui, Embarras, ou encore Envie. Un sujet qui parle aux plus jeunes, mais aussi aux parents, qui sont passés par ces différents états, jadis. Et les studios ne s’y sont pas trompés. Walt Disney Company France observe « un vrai phénomène concernant les adolescents et les jeunes adultes », qui sont « beaucoup plus présents que sur d’autres films Pixar ».

« Moi, moche et méchant 4 », 4 millions d’entrées

Ils sont tellement Minions ! A l’instar de Toy Story, Moi, moche et méchant multiplie les suites à succès. Début juillet, et sept ans après le dernier volet, Moi, moche et méchant 4 a enregistré 208.000 entrées pour son premier jour. Succès donc, même si la comédie d’animation n’égale pas les 282.000 entrées de son prédécesseur. Pour autant, il atteint, en cette fin d’été, les 4 millions d’entrées, soit 1,6 million de moins que le troisième opus. Mais les Minions n’ont pas dit leur dernier mot. Universal a même modifié ses ingrédients pour cueillir les fruits d’un nouveau triomphe.

La recette du succès ? Gru, Lucy et les filles, Margo, Edith et Agnès accueillent le petit dernier de la famille, Gru Junior, qui aime par-dessus tout faire tourner son père en bourrique. Mais papa Gru est confronté à un nouvel ennemi Maxime Le Mal qui, avec l’aide de sa petite amie, Valentina, va obliger toute la famille à prendre la fuite. Un scénario qui n’est pas sans rappeler celui du premier film. Une astuce pour renouer avec ces enfants, devenus, en l’espace de quatorze ans, de jeunes adultes. Tout comme le choix, par le studio Illumination Entertainment, filiale d’Universal, de rester fidèles à de la 3D à 100 %, là où d’autres oscillent entre la 2D et la 3D. Nostalgie, quand tu nous tiens ! Un conservatisme qui trouve son public donc, même si certaines critiques se font entendre sur les réseaux, concernant notamment un scénario trop convenu.

« Garfield, héros malgré lui », 684.778 entrées

Là encore, Garfield est un nom qui traverse les générations. Et pour cause. Garfield, héros malgré lui est revenu, fin juillet dans les salles vingt ans après Garfield, le film en live action, et dix-huit ans après sa suite, Garfield 2. Le succès, pour l’heure encore un flemmard, comme son héros, est tout de même au rendez-vous. Le long métrage se place à la 8e place du box-office estival, avec près de 700.000 entrées. Merci la belle promo du mois de juillet.

La recette du succès ? Garfield, héros malgré lui nous plonge dans les origines du chat roux. Le jeune chat de gouttière, laissé près d’un restaurant baptisé Mama Leone’s, rencontre le solitaire Jon Arbuckle. Le retour aux origines, une vieille recette qui fonctionne souvent. Le film d’animation est so 2024 avec, notamment, la présence smartphones et de drones de livraison. Mais surtout, Garfield y est représenté comme un jeune chaton trop mignon. Et les chatons trop mignons, c’est un carton assuré, aussi bien dans la vraie vie que dans les fictions.

Bonus : « Deadpool & Wolverine », 3,25 millions d’entrées

Marvel est (toujours) dans la place ! Deadpool & Wolverine séduit aussi bien les jeunes ados et les adultes. Aux Etats-Unis, le long métrage avec Ryan Reynolds, le compagnon de Blake Lively, et Hugh Jackman dans les rôles principaux est tout simplement le seizième film à franchir le cap des 600 millions de dollars de recettes, le dernier en date étant… Vice-Versa 2. Mieux, la comédie de super-héros Marvel flirte avec la barre des 1,3 milliards de dollars (1,17 millions d’euros) de recettes engrangés à travers le monde. Pas mal, quand on sait que le film est interdit aux moins de 12 ans.

La recette du succès ? La force de l’habitude. Il faut dire que Deadpool & Wolverine est le 34e film de l’univers cinématographique de Marvel. Il s’inscrit dans la continuité de Deadpool (2016) et de Deadpool 2 (2018) et sert de transition entre les deux univers après l’acquisition de 21st Century Fox par Disney, en 2019. Là encore, les jeunes ados d’il y a huit ans renouent avec le héros masqué.

Après avoir échoué à rejoindre l’équipe des Avengers, Wade Wilson multiplie les petits boulots. Un jour, un haut gradé du Tribunal des Variations Anachroniques lui propose une mission, à condition de voir son monde et tous ceux qu’il aime être anéanti. Déclinant l’offre, Wade endosse le costume de Deadpool et tente de convaincre Wolverine de l’aider à sauver son univers. Vaincre les méchants et endosser le costume de gentils. Une stratégie qui s’avère toujours payante avec les enfants, surtout après une bonne toile pleine de pop-corn et de plaisirs partagés.