franginsBruno et Denis Podalydès, frères amis, partent en « Petite vadrouille »

Bruno et Denis Podalydès, frères amis, partent en « Petite vadrouille »

franginsPour les frères Podalydès, le cinéma est une affaire de famille mais pas que
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • La croisière en pénichette d’une bande de personnages farfelus emporte le spectateur dans un monde joyeux.
  • Bruno Podalydès dirige de nouveau son frère Denis dans cette comédie.
  • Les autres interprètes semblent aussi faire partie d’une famille dans laquelle le spectateur se sent inclus.

Qu’il fait bon passer un moment avec la famille Podalydès ! Dans La Petite vadrouille, Bruno Podalydès dirige son frère Denis, son cadet de deux ans. Il a aussi invité Daniel Auteuil, Sandrine Kiberlain, Isabelle Candelier et Dimitri Doré dans cette comédie jouissive. « Denis et moi jouons ensemble depuis toujours, explique Bruno Podalydès. Il y a comme une restauration de notre juvénilité quand nous nous retrouvons à l’écran. »

Cette complicité cinématographique entamée au début des années 1990 avec Versailles Rive-Gauche vogue au fil des films avec toujours le même sens de l’humour délicat. « C’est tellement évident que notre entente est difficile à décrire, insiste Denis. C’est un processus naturel qui vient de notre enfance où je ne me souviens pas que nous ne nous soyons jamais engueulés. »

Un microclimat collectif

Les frères prennent place à bord de la pénichette pour une croisière fluviale où Denis est irrésistible en mari jaloux et Bruno est hilarant en capitaine bon enfant. « Daniel Auteuil était un petit nouveau dans notre troupe, explique ce dernier. Il a profité de ce que je qualifierais de « microclimat collectif », une concorde généralisée, toute en légèreté, revigorante par les temps qui courent. »

Le spectateur se sent bienvenu que ce soit sur le pont, sur le quai ou en cabine. « La bienveillance est notre maître mot, insiste Denis P. Cette complicité qui part un peu dans tous les sens ravive des souvenirs joyeux pour le public. C’est ce qu’on nous dit souvent lors des avant-premières. » L’ambiance familiale est de mise sur le plateau et pas seulement entre les frangins. « Il y a un côté troupe, un travail dans la joie, » insiste Bruno.

Toujours surpris

Bruno n’écrit plus pour Denis mais il pense toujours à lui au moment de composer son casting. « Denis parvient toujours à me surprendre, dit-il. Là c’est par le côté Louis De Funès qu’il a apporté à son personnage. » Denis en a tout autant au service de son frère « Nos rôles se sont affinés avec les années, dit-il. Je me laisse diriger par Bruno mais il me traite comme les autres comédiens. Je ne bénéficie d’aucun régime particulier. Il est à la fois mon réalisateur et mon partenaire dans les films que nous tournons ensemble. Nous nous amusons toujours autant avec nos petits camarades. »

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Alors les frères Podalydès sont-ils d’éternels bambins ? « Nous avons gardé une part d’enfance, reconnaît Denis, mais nous ne sommes plus jeunes. Nous l’oublions pendant les tournages mais chaque film nous le rappelle quand nous voyons à l’écran. » Ce mélange de folie et de sagesse fait le charme de La Petite vadrouille, pas un « feel good movie » mais un film qui fait du bien.