Qui est Damien à l’origine de « La Malédiction » ?
666•« La malédiction : l’origine », en salle mercredi, fait découvrir comment est né le fils de la Bête qui a connu une belle carrière au cinémaCaroline Vié
L'essentiel
- «La Malédiction : l’origine » est un préquel du film de 1976.
- On y découvre les secrets de la naissance de l’Antéchrist.
Mais pourquoi Damien est-il si méchant ? Le fait qu’il est l’Antéchrist peut donner une indication. Dans La Malédiction : l’origine, Arkasha Stevenson explique comment ce charmant bambin, a vu le jour. Une jeune Américaine venue à Rome pour entrer dans les ordres va jouer un rôle capital dans la naissance du maléfique enfant.
La réalisatrice met les femmes au centre de l’Eglise pour ce préquel dans lequel Damien n’est pas encore né. Une bonne occasion pour revenir sur les hauts faits cinématographiques de ce héros qui porte fièrement la marque de son papa, le fameux « 666 » surnommé le signe du Diable.
Un méchant petit diable
Comme son titre le laisse deviner, La Malédiction : l’origine se déroule juste avant La Malédiction, classique de l’horreur réalisé par Richard Donner en 1976. Gregory Peck et Lee Remick y adoptent le bébé Damien qui grandit rapidement pour devenir un parfait petit psychopathe. De très belles scènes – notamment une pendaison et une décapitation virtuose – hantent toujours les cinéphiles.
Un diablotin increvable
Les bonnes recettes sont encore meilleures recuites dans une marmite de sorcière. Richard Donner fait adopter le gamin par un nouveau couple deux ans plus tard. Damien : La Malédiction 2 démontre qu’être à la fois Antéchrist et ado n’est pas facile pour son entourage. Notre chenapan se fait aider par un corbeau pour liquider ses ennemis. L’effet de surprise a disparu mais Damien fait toujours le job.
Un beau diable
Sam Neill, qui allait s’illustrer ensuite dans la saga Jurassic Park et dans La Leçon de Piano de Jane Camion, incarne Damien à l’âge adulte dans La Malédiction finale de Graham Baker, sorti en 1981. Entre sa multinationale et sa secte sataniste, il est un peu débordé mais plutôt avantagé de sa personne. Malgré le charisme de son acteur, ce troisième opus est peu convaincant. On pense donc en avoir fini avec Damien.
Damien jeune fille
Bien que le box-office des trois premiers films soit allé decrescendo, Damien devient une fille baptisée Delia en 1991 dans La Malédiction IV : l’éveil de Jorge Montesi et Dominique Othenin-Girard en 1991. Dire que c’est raté est un euphémisme. Cet échec envoie la série aux oubliettes ce qui est vraiment dommage car la féminisation de l’Antéchrist aurait pu revitaliser l’ensemble.
Damien le retour
L’Antéchrist a tout son temps pour régner. Damien revient tout sémillant en 2006 pour un remake de La Malédiction signé John Moore. Seul l’appât du gain semble justifier cette copie mollassonne du film de Richard Donner. Liev Schreiber et Julia Styles font ce qu’ils peuvent et leurs efforts sont payants : le film cartonne au box-office après s’être fait crucifier par la critique pour avoir flirté d’un peu trop près avec le ridicule.
Allo maman, ici bébé
Et voilà qu’on découvre comment ce garnement est né dans La Malédiction : l’origine. Il faut reconnaître que décrire ce point est intéressant tant la vie du galopin diabolique a déjà été scrutée. Certes, on ne le voit qu’à peine dans ce film. Arkasha Stevenson raconte l’histoire de sa maman dont nous ne révélerons pas l’identité. C’est une habile façon de redonner naissance au mythe avec ce qu’il faut de références aux œuvres précédentes.
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