BELLE HISTOIREJuste avant de mourir, il est autorisé à voir « Dune 2 » en avant-première

« Dune 2 » : Juste avant de mourir, un homme est autorisé à voir le film en avant-première

BELLE HISTOIRELa femme du réalisateur Denis Villeneuve n’a pas hésité à faire le voyage jusqu’au cinéphile en soins palliatifs
L'homme cinéphile n'a pas eu la force de terminer le visionnage du film et est décédé quelques jours après.
L'homme cinéphile n'a pas eu la force de terminer le visionnage du film et est décédé quelques jours après. - Warner Bros France
20 Minutes avec agence

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C’est une dernière volonté qui a pu être exaucée pour un homme malade, au Québec (Canada). En janvier, ce dernier était en soins palliatifs. Le rêve de ce cinéphile avant de mourir : voir Dune 2, le film de Denis Villeneuve. Or, ce dernier n’est sorti que fin février sur les écrans. Probablement trop tard pour le personnel médical, indique Radio Canada.

Pour la petite histoire...Que j'ai maintenant le droit de vous raconter. Une histoire de magie pure. Une histoire...

Posted by Josée Gagnon on Friday, March 1, 2024

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Un appel sur les réseaux sociaux

Mais c’était sans compter l’intervention de Josée Gagnon, chargée de l’accompagnement des personnes en fin de vie. Elle avait lancé un appel sur Facebook le 6 janvier dernier pour essayer d’exaucer cette dernière volonté.

Rapidement, elle a été mise en contact avec le réalisateur Denis Villeneuve et la productrice Tanya Lapointe, qui est aussi l’épouse de ce dernier. Touché par l’histoire, le couple aurait assuré : « C’est précisément pour lui qu’on fait des films. » Ils ont alors invité l’homme à Montréal, mais son état de santé ne lui a pas permis de se déplacer. Seule solution : venir jusqu’à lui. Ce que n’a pas hésité à faire Tanya Lapointe, qui a sauté dans un avion avec l’ordinateur portable de Denis Villeneuve.

« Il n’a pas eu la force »

L’homme malade a ainsi pu regarder le film, avec une proche, en avant-première. Voyant le film plus d’un mois et demi avant sa sortie officielle, ils ont dû signer des décharges et donner leurs téléphones portables. « L’homme était si faible que nous croyions qu’il mourrait peut-être en écoutant le film. Il n’a pas eu la force de l’écouter au complet. Ça n’avait aucune importance », a raconté Josée Gagnon à La Presse.

L’histoire a été gardée secrète jusqu’au 1er mars, date de sortie du film au Québec. Dans un post Facebook, Josée Gagnon a assuré : « Cet homme qui avait eu un début de vie très difficile a vu des gens extrêmement importants se mobiliser pour réaliser sa dernière volonté. Puis ça, ça valait tout l’or du monde. »