Interrogé par Yann Barthès dans son émission Quotidien, le comédien Fabrice Luchini a commenté la plainte déposée par sa consœur Judith Godrèche contre le réalisateur Benoît Jacquot, qu’elle accuse de « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans ». Une intervention d’autant plus intéressante que Luchini connaît personnellement les deux parties, souligne Le Figaro.

« Tous ces évènements m’ont rappelé Éric Rohmer », a déclaré celui qui a fait ses débuts sous la direction du réalisateur du Genou de Claire et de Perceval le Gallois. « Toute sa vie, il est tombé amoureux des actrices, a ajouté Fabrice Luchini, mais comme il était un génie de la sublimation, tout était virtuel et platonique ».

Et lorsque le journaliste Jean-Michel Apathie lui a demandé s’il existait « une manière de déplorer les réalisateurs qui, eux, n’ont pas été platoniques », Fabrice Luchini, en bon homme de lettres, a cité l’écrivain Albert Camus : « Un homme, ça s’empêche », a-t-il déclamé, avant de conclure qu’il pensait que le désir devait être sublimé, « surtout au cinéma ».