PALME D'ORLe réalisateur de « Parasite » en « pur geek » sur la Croisette

Festival de Cannes: Bong Joon-ho, le réalisateur de « Parasite », savoure son retour sur la Croisette

PALME D'ORPrésent lors de la cérémonie d’ouverture, Bong Joon-ho est aussi ravi d’animer un « rendez-vous », ce mercredi à 11h, pour évoquer sa carrière
Envoyée spéciale à Cannes, Caroline Vié

Envoyée spéciale à Cannes, Caroline Vié

L'essentiel

  • Bong Joon-ho a remporté la Palme d’or en 2019 pour « Parasite ».
  • Le réalisateur coréen a accepté de participer à l’ouverture du Festival avant de parler de sa carrière à l’occasion d’un « rendez-vous » convivial.
  • Il a profité de la pandémie pour écrire deux films.

Bong Joon-ho n’a pas pris la grosse tête. Une Palme d'or en 2019, un César et quatre Oscars pour Parasite n’ont pas eu raison de son humour ni de sa modestie. Il est de retour sur la Croisette muni d’un beau ventilateur vert car il fait très chaud à Cannes.

« Quand Thierry Frémaux m’a demandé de venir pour l’ouverture, je me suis dit "Pourquoi moi ?", confie-t-il à 20 Minutes. Puis, il m’a expliqué que ce serait une façon de faire comme s’il n’y avait pas eu d’interruption du festival entre la Palme d’or de Parasite et cette nouvelle édition. »

Une belle transition

Fier d’être l’artisan de cette transition, le réalisateur l’est tout autant de participer, ce mercredi à 11h, à un « rendez-vous » convivial avec les festivaliers au cours duquel il parlera de sa carrière et de sa cinéphilie. « Je suis toujours un otaku, un pur geek qui adore bavarder à bâtons rompus. J’espère juste que ça ne tournera pas trop autour de moi sinon les gens vont s’ennuyer. J’ai déjà demandé à des amis de venir me soutenir dans la salle, mais j’ai peur qu’ils soient les premiers à se faufiler dehors discrètement » plaisante-t-il.

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Son seul regret est d’avoir raté la diffusion de Parasite en prime time sur France 3 lundi soir. « J’aurais adoré entendre Song Kang-ho parler français même si je n’aurais rien compris au film ! Ça doit être très marrant de l’entendre parler dans votre langue » s’amuse-t-il.

Industrieux pendant la pandémie

Le réalisateur, vacciné avant de venir à Cannes, n’a pas trop souffert de la pandémie. Il a mené une vie studieuse et sans histoire. « En Corée du Sud, nous sommes si disciplinés qu’il n’a pas été nécessaire de nous confiner, précise-t-il. J’en ai profité pour travailler sur deux scénarios : un film d’animation et un autre en anglais que je compte tourner bientôt. » Il devrait donner le premier tour de manivelle de ce second projet encore tenu secret dès cet automne.


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Impossible d’en savoir davantage même en menaçant de le faire boire. « Je tiens mal l’alcool mais je ne compte pas me saouler cette année, dit-il. C’est la première fois que je viens à Cannes détendu car je ne présente pas de film et je n’ai donc pas peur de me faire insulter après la projection. » Il ne court aucun danger de se faire attaquer : les fans nombreux qui l’attendent n’ont envie que de le complimenter.