CRISEScorsese a peur que le cinéma passe au second plan pendant la pandémie

Coronavirus : Martin Scorsese s'inquiète que le cinéma soit « relégué au second plan » pendant la pandémie

CRISELe cinéaste s'est exprimé lors d'une présentation (virtuelle) au Festival international du film de Toronto.
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le cinéma est en train d’être « relégué au second plan et dévalorisé » pendant la pandémie de coronavirus, a averti le cinéaste américain Martin Scorsese lors d’une présentation virtuelle au Festival international du film de Toronto. « Le fait que les festivals de cinéma continuent d’avoir lieu – improvisent, s’adaptent, font en sorte que tout fonctionne d’une façon ou d’une autre – est très émouvant pour moi », a déclaré le réalisateur du film oscarisé Les Affranchis.

« Plus qu’une distraction »

« Parce que dans la presse et la culture populaire, il est malheureusement de plus en plus fréquent de voir le cinéma relégué au second plan et dévalorisé, se retrouvant classé dans une catégorie qui ressemble à un petit plat réconfortant », a-t-il développé. Le réalisateur de films aussi légendaires que Taxi Driver, Raging Bull ou Casino s’est félicité que le festival de Toronto puisse se tenir en pleine pandémie, même dans une formule réduite et largement virtuelle.

Ces derniers mois, des millions de personnes dans le monde ont été confinées, regardant des films depuis leur salon. Aux Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie, les salles de cinéma à New York et Los Angeles n’ont toujours pas pu rouvrir. « Cette forme d’art remarquable a toujours été et sera toujours beaucoup plus qu’une distraction, a dit Martin Scorsese. Le cinéma, à son meilleur niveau, est une source d’émerveillement et d’inspiration. »