KUNG FUDonnie Yen dit adieu à Ip Man, le mentor de Bruce Lee

« Ip Man 4 » : Donnie Yen redonne vie au mentor de Bruce Lee pour la dernière fois

KUNG FUL’acteur, spécialiste des arts martiaux, se livre à des affrontements vertigineux dans ce dernier volet de la saga « Ip Man » en salle ce mercredi 22 juillet
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • Donnie Yen reprend pour la quatrième fois le rôle de Ip Man, maître des arts martiaux qui a notamment formé Bruce Lee.
  • Le héros se rend aux Etats-Unis pour y connaître son ultime défi dans le quartier chinois de San Francisco.
  • Cette fresque devrait être le dernier film de kung-fu mettant en vedette Donnie Yen.

Quel film est capable de faire de l’ombre à Star Wars au box-office chinois ? Ip Man 4: Le dernier combat de Wilson Yip, ultime volet de la saga ! Donnie Yen y reprend le rôle du maître des arts martiaux qui fut le mentor de Bruce Lee et qu’il incarne depuis 2008.

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Ip Man (1893-1972) se rend à San Francisco dans l’espoir de trouver une école pour son fils rebelle. Condamné par un cancer qui finira par le terrasser, il livre son chant du cygne face à des Américains racistes mais aussi à des compatriotes du quartier chinois. Ces derniers lui reprochent d’avoir démocratisé les arts martiaux en les rendant accessibles aux Occidentaux. Bruce Lee (incarné par Danny Chan tout à fait convaincant) n’est pas encore une star de cinéma : il reçoit alors tous les élèves à ses cours quelle que soit la couleur de leur peau.

Un symbole pour les fans d’arts martiaux

« Ip Man est un symbole, celui de l’ouverture d’esprit et de la transmission, explique le spécialiste du "ciné-kungfu" Ric Meyers. Il n’était pas qu’un génie dans son art. Il a formé de nombreux élèves. Sans lui, les films de kung-fu n’auraient peut-être pas existé. » Le réalisateur Wilson Yip, déjà aux commandes des volets précédents, puise dans sa cinéphilie pour confronter le héros à de nouveaux adversaires. « On pense bien entendu aux films de Bruce Lee, s’amuse Ric Meyers, mais les citations sont nombreuses, pointues et fort savoureuses pour les fans de ce genre de films. » Même si on est néophyte dans ce domaine, Ip Man 4 sidère par la puissance de scènes d’action virtuoses.

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Romancé juste ce qu’il faut

Ce quatrième opus montre un Ip Man, fatigué mais toujours capable de mettre une raclée à ceux qui le méritent. Les combats chorégraphiés par Yuen Woo-ping, connu pour avoir orchestré ceux du diptyque Kill Bill (2004) de Quentin Tarantino et de Tigre et Dragon (2001) de Ang Lee, sont sublimes. « L’histoire est bien évidemment romancée, déclare Ric Meyers mais on y retrouve l’essence de la philosophie du maître faite de tolérance et de fermeté. » Entre deux bagarres spectaculaires opposant des acteurs surdoués en arts martiaux – dont l’impressionnant Scott Adkins, la sagesse d’Ip Man est distillée par un Donnie Yen au meilleur de sa forme tant comme acteur que comme combattant.

Plus de kung-fu pour Donnie Yen

« Je ressens comme une impression d’achèvement, d’épanouissement, déclare Donnie Yen dans une interview. Je crois que chaque acteur cherche un rôle qui le représente et cela a été Ip Man pour moi. » A 56 ans, Donnie Yen a annoncé qu’il venait de tourner son dernier film de Kung-fu avec cette fresque virtuose et crépusculaire. C’est avec panache qu’il dit adieu au genre qui l’a fait connaître en rendant un ultime hommage à un artiste martial de légende.