DROITS D'AUTEURL'auteur original du scénario de « Yesterday » veut être crédité

L'auteur original du scénario de « Yesterday » accuse Richard Curtis d'avoir pris tous les crédits

DROITS D'AUTEURDe nombreux détails de son texte auraient été conservés dans la version finale du script
20 Minutes avec agences

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Le scénariste de Yesterday, Richard Curtis, aurait-il « volé » l’histoire du film à quelqu’un d’autre en s’appropriant tous les crédits ? Jack Barth affirme en tout cas être ce « quelqu’un d’autre » et il accuse l’auteur du script de ne pas l’avoir correctement crédité.

Bien qu’il ait vendu les droits de son histoire, intitulée Cover Story, pour qu’elle soit portée à l’écran par Danny Boyle, Jack Barth affirme aujourd’hui qu’il n’imaginait pas que Richard Curtis, collaborateur de longue date du cinéaste britannique, allait le créditer autrement qu’avec un simple « story by Jack Barth », « histoire par Jack Barth ».

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« Je ne pensais pas qu’il allait faire ça, jusqu’à ce que je voie le film à sa sortie. Quand toute la promotion est arrivée d’un seul coup, j’ai vu qu’il prenait tout le crédit. Je pensais que j’aurais pu faire quelque chose à l’époque mais je n’avais pas envie de gâcher la sortie du film. J’ai pris contact avec Richard par le biais de mes avocats et ils ont fait traîner l’affaire », a-t-il expliqué à Uproxx.

Menteur, menteur ?

Richard Curtis n’a jamais prétendu avoir eu seul l’idée du scénario de Yesterday, où un jeune inconnu devient une superstar du jour au lendemain en reprenant des tubes des Beatles alors que plus personne dans le monde ne se souvient du groupe. Cependant, le scénariste affirme n’avoir eu qu’un aperçu de l’histoire de Jack Barth, sans avoir lu sa version du script.

« On m’avait fait une description en une phrase et j’ai dit "Je ne veux pas plus d’informations", parce que parfois, quand je travaille à partir d’histoires écrites par d’autres, je réalise que ça ne vient pas du cœur », avait-il expliqué à Den of Geek.

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Son accusateur, lui, n’y croit pas, tant les similitudes sont nombreuses, en particulier des détails très précis, tels qu’une rencontre fictive avec un John Lennon vieux (et encore en vie, donc…), ou encore une blague sur Harry Potter (dont personne ne se souvient à la fin du film), identiques dans les deux versions.

Ni Richard Curtis ni Danny Boyle n’ont réagi aux accusations de Jack Barth, et l’affaire pourrait se poursuivre devant les tribunaux, si l’on en croit l’auteur.