« Birds of Prey » : D’où sortent les super-héroïnes qui combattent aux côtés d’Harley Quinn ?
COMICS•« 20 Minutes » vous révèle les vraies origines des super badass qui partagent l’affichent du film « Birds of Prey » avec Harley QuinnOlivier Mimran
L'essentiel
- Avant de devenir un film, « Birds of Prey » était un comics mettant en scène le premier groupe 100 % féminin du DCU.
- Si Black Canary et Huntress sont peu connues du grand public, elles ont un sacré background en bande dessinée.
- Le fait qu’Harley Quinn soit le personnage central du film tient essentiellement à l’énorme succès d’un autre film, « Suicide Squad », sorti en 2016.
Si tout le monde connaît Harley Quinn depuis que Margot Robbie l’a incarnée dans le film « Suicide Squad » (2016), c’est moins vrai pour les membres de la bande qu’elle forme dans le spin-off « Birds of Prey ». On vous fait un topo rapide avant que vous n’alliez les découvrir en salle ?
La première team 100 % féminine du DCU
Il faut d’abord rappeler que la série de comics « Birds of Prey », dont est tiré le film, n’était à l’origine qu’un duo composé de Batgirl – alors appelée Oracle – et Lady Blackhawk. Apparu en 1996 dans Black Canary/Oracle : Birds of Prey, du scénariste américain Chuck Dixon, le « BOP » – comme l’appellent les fans – est vite rejoint par Black Canary et Huntress. Ces quatre super-héroïnes sont donc les membres majeurs de ce groupe de justicières 100 % féminin et appartenant à l’univers DC Comics.
Extrait de « Birds of Prey – Harley Quinn »/DC TM & © 2020 DC COMICS. ALL RIGHTS RESERVED © 2020 URBAN COMICS pour la VF
« Mais où est Harley Quinn ? », doivent légitimement se demander certain(e) s lecteur (trice) s. Et bien, elle n’apparaît dans la série que bien plus tard, et ne s’y installe pas particulièrement. Parce que l’une des particularités du « BOP », c’est justement que s’y croisent des tas de guests, qui s’y agrègent plus ou moins durablement. Parmi les plus emblématiques, citons Harley Quinn, bien sûr, mais aussi Dove (oui, oui, celle de la série Titans !), Power Girl, Poison Ivy, Catwoman, Katana, Misfit et bien d’autres…
Extrait de « Birds of Prey – Black Canary »/DC TM & © 2020 DC COMICS. ALL RIGHTS RESERVED © 2020 URBAN COMICS pour la VF
La fifille à sa maman
Pour n’embrouiller aucun esprit, on zappe les nombreux – et parfois improbables – rebondissements qui animent le titre. Précisons juste que des Birds of Prey originales ne restent, dans le film, que Black Canary et Huntress. Et encore… la « nouvelle » Black Canary est la fille de celle du comics, mais elle conserve les pouvoirs de sa maman (cri surpuissant, expertise du combat au corps-à-corps).
Extrait de « Birds of Prey – Huntress »/DC TM & © 2020 DC COMICS. ALL RIGHTS RESERVED © 2020 URBAN COMICS pour la VF
Sont aussi présentes à l’écran la détective Renée Montoya, qui collabora jadis avec Batman et le commissaire Gordon. Et Cassandra Cain – fille de lady Shiva, un autre membre temporaire des Birds of Prey –, qui deviendra la quatrième incarnation de Batgirl après avoir été prise sous l’aile de… Batgirl première du nom, c’est-à-dire Barbara Gordon, celle-là même qu’on appela aussi Oracle (voir plus haut).
Extrait de « Birds of Prey – Rebirth »/DC TM & © 2020 DC COMICS. ALL RIGHTS RESERVED © 2020 URBAN COMICS pour la VF
Harley, la poule aux œufs d’or
Ouch ! Ça fait mal à la tête, pas vrai ? Bon, retenez juste que le film N’EST PAS l’adaptation stricte du Birds of Prey original. Il serait plus conforme à la série de comics Birds of Prey Rebirth, qui met en scène un trio composé de Black Canary, Huntress et une nouvelle Oracle/Batgirl. La présence centrale d’Harley Quinn s’explique probablement par l’immense succès du film « Suicide squad » et l’incroyable interprétation de Margot Robbie, qui a durablement marqué les esprits (et rempli les comptes en banque de ses producteurs). Simple opportunisme ? Pas vraiment puisque, rappelons-le, la déjantée Harley a effectivement été un membre actif du « BOP ».
Extrait de « Birds of Prey – Harley Quinn »/DC TM & © 2020 DC COMICS. ALL RIGHTS RESERVED © 2020 URBAN COMICS pour la VF
À celles et ceux qui n’y verraient toujours pas très clair – ce que l’on peut comprendre –, 20 Minutes conseille les lectures suivantes : Birds of Prey – Rebirth, qui comprend déjà plusieurs volumes et « démarre » avec la nouvelle équipe, celle du film ; et les séries Birds of Prey – Harley Quinn, Birds of Prey – Huntress et Birds of Prey – Black Canary, qui proposent des focus sur chacune des membres des « BOP » actuels. Tous ces titres sont publiés en version française par les éditions Urban Comics.