COMEDIEGéraldine Nakache et Leïla Bekhti, une créature à deux têtes

Géraldine Nakache : « Leïla Bekhti et moi formons une créature à deux têtes »

COMEDIETrès proches dans la vie, Géraldine Nakache et Leïla Bekhti, que « 20 Minutes » a rencontrées, incarnent deux sœurs désunies dans « J’irai où tu iras », en salle ce mercredi
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • Géraldine Nakache et Leïla Bekhti jouent des sœurs très différentes dans « J’irai où tu iras ».
  • Les complices de « Tout ce qui brille » tirent le meilleur de leur amitié à la ville pour la transposer à l’écran.
  • Leurs rapports conflictuels de leurs héroïnes s'adoucissent au fur et à mesure d'un voyage à Paris.

Géraldine Nakache et Leïla Bekhti avaient conquis le public en 2010 avec Tout ce qui brille. Neuf ans plus tard, la première retrouve la seconde pour réaliser J'irai où tu iras, l’histoire de deux sœurs qui semblent n’avoir que leur père, joué par Patrick Timsit, en commun.

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« Nous sommes devenues comme de véritables sœurs au cours ces dix ans, explique Géraldine Nakache à 20 Minutes. J’ai hésité à écrire de nouveau pour Leïla car j’avais peur que le public trouve que c’était une solution de facilité. » Elle a bien fait de se laisser tenter car leur duo n’a rien perdu de son charme, bien au contraire. Géraldine Nakache en chanteuse qui se rêve choriste pour Céline Dion et Leïla Bekhti en thérapeute introvertie font une force de leur amitié complice.

Se surprendre constamment

« Dans la vie, je suis plus bavarde que Géraldine, s’amuse Leïla Bekhti. Elle n’a pas choisi de nous écrire des personnages qui nous ressemblent. Nous n’avons pas grand-chose à voir avec celles que nous incarnons. » Dès le début de leur voyage vers Paris, les deux sœurs, coincées dans une voiture, échangent des dialogues aigres-doux. Cohabiter dans un espace clôt leur semble une véritable épreuve tant elles sont différentes. « Diriger quelqu’un que je connais aussi bien que Leïla et lui donner la réplique est excitant, car nous essayons constamment de nous surprendre ce qui enrichit le film, précise Géraldine Nakache. Leïla et moi formons une créature à deux têtes. »

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Une question de bienveillance

Réflexion sur la famille teintée de tendresse, J’irai où tu iras est aussi le portrait de jeunes femmes d’aujourd’hui. « On a mûri depuis Tout ce qui brille, explique Géraldine Nakache. Je crois que cela se ressent dans nos personnages, bien conscients qu'il faut profiter des gens qu’on aime tant qu'ils sont encore là. » Les rapports entre les héroïnes s’adoucissent au fur et à mesure de leurs retrouvailles quand elles comprennent que leur père n’est pas éternel. « Se sentir sœur est plus une question de bienveillance que de rapports familiaux, insiste Leïla Bekhti. J’aimerais que Géraldine n’attende pas dix ans avant de nous écrire un autre film. » Le spectateur qui aura vu J’irai où tu iras également.