INTERVIEWWoody Allen ensolleille « Un jour de pluie à New York »

Woody Allen : « Il n’y a rien de plus romantique que d’échanger un baiser sous la pluie »

INTERVIEWWoody Allen livre une énième déclaration d’amour à sa ville dans « Un jour de pluie à New York » en salle ce mercredi
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • Woody Allen continue à croquer la « Grosse Pomme » dans « Un jour de pluie à New York ».
  • La ville est souvent un personnage à part entière dans sa filmographie.
  • Il en a montré plusieurs visages au gré de ses longs-métrages.

Entre Woody Allen et New York, sa ville de toujours, le lien gagne en maturité de film en film. Un jour de pluie à New York le confirme de façon éclatante. Ce vaudeville aux saveurs subtiles comme celles de l’olive dans le Dry Martini d’un bar de Manhattan clame une fois de plus l’amour du cinéaste pour sa ville.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Les chassés-croisés amoureux de personnages incarnés par Elle Fanning, Timothée Chalamet, Selena Gomez, Rebecca Hall, Jude Law et Liev Schreiber permettent au cinéaste de crier une fois de plus « I Love You » à New York. « Comme Paris, c’est une ville sophistiquée où tout peut arriver », avoue-t-il à 20 Minutes. On se souvient du chauffeur de taxi dans Alice (1990), si blasé qu’il ne semblait pas surpris de transporter une cliente invisible dans sa voiture.

« Manhattan » surestimé ?

Qui évoque Woody Allen et New York pense immédiatement à Manhattan (1979) et à son affiche aux lettres en formes de gratte-ciel. « Le public adore ce film, reconnaît Woody Allen, mais je ne comprends pas pourquoi. Je le trouve bourré de maladresses. » On n’oublie pourtant pas le couple formé par Diane Keaton et le cinéaste contemplant l’Hudson sur un banc tandis que résonne la Rhapsody in Blue de George Gershwin. Le réalisateur avait déjà célébré, Greenwich Village, le New York des intellectuels dans Annie Hall en 1977.

New York, lieu du crime

Woody Allen se serait bien vu devenir journaliste avant d’embrasser la carrière de cinéaste. « J’aurais aimé traiter les faits divers, avoue-t-il. C’est un sujet qui m’a toujours passionné car New York est riche dans ce domaine. » Il rend hommage à la profession dont il rêvait avec le mafieux dramaturge de Coups de feu sur Broadway (1994). Il revient aussi dans son Brooklyn natal en filmant amoureusement le Coney Island des années 1950 dans le nostalgique Wonder Wheel (2018) où une jeune femme (Juno Temple) est traquée par des gangsters.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

S’embrasser sous la pluie

Dans Un jour de pluie à New York, Woody Allen a cédé la place à de jeunes comédiens. « J’aurais certainement joué un rôle si j’avais été plus jeune, confie-t-il. Là, je me retrouve un peu dans chaque personnage. » Le sentiment amoureux est toujours aussi présent dans cette comédie tendre et cruelle. « Il n’y a rien de plus romantique que d’échanger un baiser sous la pluie », déclare le cinéaste. Son film donne envie de prendre un billet pour New York et d’y explorer la Carte du Tendre avec la personne de son choix.