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Les femmes japonaises sont à l'honneur dans «Wonderland»

«Wonderland»: L'animation japonaise n'a pas attendu #MeToo pour célébrer les femmes

ANIMATIONKeiichi Hara s’est fait aider par son épouse, la scénariste Miho Maruo, pour écrire les personnages féminins de « Wonderland, Le royaume sans pluie » en salle le 24 juillet
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • «Wonderland, Le royaume sans pluie » met en valeur des femmes fortes.
  • La scénariste Miho Maruo a contribué avec son mari, le réalisateur Keiichi Hara, à créer des héroïnes tentant de sauver un pays magique de la sécheresse.
  • En plus de sa femme, le cinéaste japonais s’est entouré de nombreuses collaboratrices pour donner vie à son film.

Une adolescente à l’imagination fertile et sa tante antiquaire sont les héroïnes de Wonderland, Le royaume sans pluie. Le réalisateur Keiichi Hara les envoie dans un pays magique dévasté par la sécheresse en compagnie d’un alchimiste aux étranges pouvoirs.



Ce n’est pas la première fois que le cinéaste s’intéresse à des personnages féminins au caractère bien trempé. « Au Japon, on n’a pas attendu #MeToo pour mettre les femmes en avant dans les films d’animation », a-t-il confié à 20 Minutes pendant le Festival d’Annecy. Ce n’est pas son épouse, la scénariste Miho Maruo qui dira le contraire, elle qui a déjà écrit avec lui Colorful (2011) et Miss Hokusai (2015).


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Un regard féminin

Pour écrire Wonderland, fable écologique et poétique aux couleurs chatoyantes, Keiichi Hara s’est particulièrement appuyé sur le talent de Miho Maruo. « Elle m’a apporté un regard féminin sur les personnages et la façon de les aborder, précise-t-il. Je tenais à ce que mes deux héroïnes sonnent juste et je ne pouvais que les croquer de mon point de vue masculin obligatoirement biaisé. » Sa coscénariste a contribué à approfondir les personnages et les situations imaginés par la romancière Sachiko Kashiwaba dont ils ont adapté L’Etrange Voyage depuis la cave.

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Des femmes à l’animation

« Les femmes ont un mélange de douceur et de fermeté qu’il nous fallait doser, explique Keiichi Hara. Il ne faut pas croire que ce sont de petites choses fragiles. » Le réalisateur met d’ailleurs un point d’honneur à s’assurer la collaboration de nombreuses animatrices. « Au Japon, ce métier n’est pas le monopole des hommes et cela n’a rien de récent, martèle-t-il. Je suis persuadé que cela influe sur le style de nos productions. » Ce récit résolument tourné vers le jeune public émerveille par sa beauté visuelle mise au service de la défense d’une nature foisonnante, avec des héroïnes intrépides prêtes à en découdre pour célébrer la vie sous toutes ses formes.

Féministe juste ce qu’il faut

Si Keiichi Hara célèbre haut et fort les qualités du travail de son épouse, cette dernière, présente pendent l’interview, a tenu a le laisser s’exprimer seul et ne s’est pas laissée photographier : à lui les honneurs du réalisateur… Comme quoi si les héroïnes d’anime dominent bel et bien à l’écran, la parité en matière de reconnaissance artistique n’est pas encore tout à fait de mise au Pays du Soleil Levant.

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