PALMARESUn drôle de «Parasite» coréen remporte la Palme d'or

Festival de Cannes: Un drôle de «Parasite» coréen remporte, haut la main, la 72e édition

PALMARESLa Palme d’or de « Parasite » était un prix prévisible au cœur d’un palmarès surprenant
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • «Parasite », Palme d’or 2019, était donné grand favori.
  • D’autres récompenses comme le Grand Prix à « Atlantique » ont davantage surpris.
  • Le jury d’Alejandro González Iñárritu a offert un palmarès tout en contraste.

De notre envoyée spéciale à Cannes, Caroline Vié

On l’avait prédit et on est content pour lui. Bong Joon-ho et Parasite ont remporté la Palme d’or de la 72e édition du Festival de Cannes décernée à l’unanimité par le jury d’Alejandro González Iñárritu. Un palmarès qui prouve que président et juré ont su faire affaire de choix dans une sélection de grande qualité.

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Une affaire de famille

Ce thriller coréen sur fond de lutte des classes a un air de famille avec Une affaire de famille d’Hirokazu Kore-eda, palmé l’an dernier. Plus gore et plus déjanté que le film japonais, Parasite (en salles le 5 juin) évoque aussi la misère et le système D que développent des oubliés de la société pour se tirer d’affaire.

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Une affaire de femmes

Deux films de réalisatrices sur quatre au palmarès, c’est une réussite ! Céline Sciamma pour le scénario de Portrait de la jeune fille en feu (sortie le 18 septembre) et Mati Diop, Grand Prix pour Atlantique (sortie le 2 octobre) ont fait briller les réalisatrices au palmarès avec leurs visions très personnelles. La première en racontant une histoire d’amour lesbienne, la seconde en évoquant le calvaire des migrants.

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Une affaire de société

Le jury s’est préoccupé de l’état du monde en primant la mise en scène des frères Dardenne et Le jeune Ahmed sur un gamin radicalisé, déjà en salle. Il a choisi Les Misérables de Ladj Ly, sur une interpellation qui tourne mal dans une cité de Montfermeil et, dans un autre style, Bacurau de Kleber Mandonça Filho (en salles le 25 septembre) qui dénonce l’état délétère du Brésil.


Notre dossier sur le Festival de Cannes

Une affaire entendue (ou pas)

Le prix d’interprétation attribué à Antonio Banderas pour Douleur et gloire de Pedro Almodóvar (déjà en salle) n’a surpris personne. L'acteur n’a pas volé le trophée tant sa performance est subtile en réalisateur au bout du rouleau. Grosse surprise par contre pour Emily Beecham pour son rôle de scientifique glaciale dans Little Joe de Jessica Hausner.

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