DIVERSITESpike Lee, «Black Panther», «Green Book»... Des Oscars «not so white»

Oscars 2019: Spike Lee, «Black Panther», «Green Book»... Une cérémonie «not so white»

DIVERSITEAprès plusieurs années de polémique, les Oscars ont reçu le message
Philippe Berry

P.B. avec AFP

En 2016, Chris Rock avait ironisé sur des Oscars « So white ». Segments en espagnol, victoires de Spike Lee, Mahershala Ali et Black Panther, discours de Rami Malek… Dimanche soir, la cérémonie hollywoodienne a fait l’éloge de la diversité.

La revanche de Spike Lee

Ça restera comme l’une des photos symbole de la soirée. Tout juste auréolé de son premier véritable Oscar, pour le meilleur scénario adapté, Spike Lee a sauté dans les bras de son pote Samuel L. Jackson, qui présentait sur scène.

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Après un trophée honorifique en 2015, Spike Lee a été récompensé pour le scénario de son film BlacKkKlansman, inspiré par l’histoire vraie d’un policier noir américain infiltrant une branche du Ku Klux Klan avec l’aide d’un collègue blanc. Un film de plus dans la cinématographie militante du réalisateur. Il a évoqué son arrière-grand-mère, esclave elle-même, et sa grand-mère qui a économisé toute sa vie pour lui payer des études de cinéma. Sans nommer Donald Trump, il a lancé un appel pour l’élection de 2020 : « Mobilisons-nous, soyons du bon côté de l’Histoire. Faites le choix de l’amour contre la haine ! »

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Wakanda forever

Sans les 30 ans de militantisme de Spike Lee, le réalisateur Ryan Coogler n’aurait sans doute jamais réalisé Black Panther. Le film de Marvel n’a, certes, pas remporté la récompense suprême, mais il a tout de même décroché trois Oscars pour sa musique, ses décors et ses costumes. Hannah Beachler (décors) et Ruth Carter (costumes) sont devenues les premières Afro-Américaines à remporter ces prix.

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La surprise « Green Book »

Green Book : Sur les routes du sud, l’histoire vraie d’un pianiste noir en tournée dans le Sud ségrégationniste américain avec son chauffeur blanc, a remporté l’Oscar du meilleur film. Mahershala Ali, qui incarne le musicien Don Shirley, a, lui, été sacré meilleur second rôle masculin. Et l’actrice afro-américaine Regina King s’est imposée côté second rôle féminin pour Si Beale Street pouvait parler.

Rami Malek et présentation en espagnol

Sans surprise, l’acteur Rami Malek a remporté l’Oscar du meilleur acteur pour Bohemian Rhapsody. « Je suis le fils de migrants venus d’Egypte. Je suis un Américain de première génération », a-t-il rappelé.

Lauréat de l’Oscar du meilleur film étranger pour Roma, Alfonso Cuaron a alterné entre l’anglais et l’espagnol. Un peu plus tôt Javier Bardem a présenté une catégorie en espagnol, avec un petit tacle contre « un mur qui ne pourra jamais empêcher les talents de venir ». La chaîne ABC avait même prévu des sous-titres en anglais. Pas mal, ces Oscars Worldwide.

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