VIDEO. Affaire Luc Besson: L’actrice qui accuse le réalisateur de viol témoigne à visage découvert
TEMOIGNAGE•Le réalisateur de 59 ans dément toutes les accusations portées par l’actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy...M.S
Un témoignage émouvant de Sand Van Roy qui s’exprime pour la première fois à visage découvert. L’actrice de 30 ans, qui accuse le réalisateur Luc Besson, 59 ans, de viol a raconté son histoire à BFMTV. « J’ai dit : "Arrête, tu me fais mal". Il ne s’est pas arrêté. Pour moi, il était sadique. Il savait que ça faisait mal, il a vu que je pleurais. J’étais désespérée, je ne savais plus quoi faire, et il a continué », a-t-elle expliqué, se rappelant le 17 mai 2018 alors qu’elle rejoint Luc Besson à l’hôtel Bristol à Paris.
Pour rappel, Luc Besson et Sand Van Roy se sont rencontrés fin 2015 lors du tournage de Valérian et la cité des mille planètes et ont entretenu une relation intime de deux ans. Une relation dont l’actrice se sentait prisonnière : « J’étais son objet, sa marionnette », raconte-t-elle. Au lendemain des faits Sand Van Roy est allée porter plainte. L’actrice a dévoilé les photos prises par les médecins du viol présumé. On y découvre une ecchymose à l’œil et des marques dans le dos. Depuis, la comédienne a dénoncé quatre rapports sexuels non consentis.
Après la prise de parole de la jeune femme, huit autres se sont dites victimes du comportement déplacé du réalisateur, sans qu’une plainte n’ait été déposée. Tous leurs témoignages ont été recueillis par Mediapart et toutes accusent le réalisateur du Grand Bleu de gestes déplacés, voire d’agressions sexuelles.
« Comme tout justiciable, monsieur Besson est présumé innocent »
Contacté par BFMTV, l’avocat de Luc Besson a expliqué dans un communiqué que « Luc Besson a réfuté l’intégralité des accusations formulées par madame Van Roy dans le cadre de la relation qu’ils ont entretenue pendant deux ans. Il a réitéré ses dénégations en présence de madame Van Roy. » Et d’ajouter : « Comme tout justiciable, monsieur Besson est présumé innocent. »
Le parquet de Paris, qui dirige les investigations, peut à tout moment décider d’un classement sans suite, ordonner des investigations complémentaires ou encore - s’il juge les indices suffisants - ouvrir une information judiciaire, obligatoire en matière criminelle.