DRAME«Cold War», inspiré de la guerre froide entre ses parents

Pawel Pawlikowski: «Les héros de "Cold War" sont aussi volcaniques que l'étaient mes parents»

DRAMELe cinéaste polonais Pawel Pawlikowski évoque la tumultueuse histoire d’amour de ses parents des deux côtés du rideau de fer, qui lui a inspiré son nouveau film, « Cold War », en salle le 24 octobre…
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • «Cold War » raconte l’histoire d’amour d’un musicien et d’une chanteuse pendant la guerre froide.
  • Le réalisateur de « Ida », Pawel Pawlikowski, s’est basé sur la relation tumultueuse entre ses parents pour écrire le film.
  • « Cold War » a valu, pour les superbes images en noir et blanc du cinéaste polonais, le prix de la mise en scène à Cannes.

Pawel Pawlikowski a un don pour brosser de beaux portraits de femmes et révéler des comédiennes. Après Agata Kulesza dans Ida, oscarisé en 2015, voici Joanna Kulig pour Cold War, une ballade en noir et blanc aux images sublimes, récompensée du prix de la mise en scène à Cannes.

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Si Cold War n’a pas tout à fait la même puissance que Ida, le réalisateur emporte le spectateur dans la tumultueuse histoire d’amour d’une chanteuse et d’un musicien en plein cœur de la guerre froide. « Les héros de Cold War sont aussi volcaniques que l’étaient mes parents, un couple de gens formidables qui ne pouvaient cohabiter sans se déchirer ! » raconte à 20 Minutes un cinéaste qui a donné les prénoms de ses géniteurs à ses deux personnages. Bien que "librement inspirées de leur histoire", on sent le vécu dans les relations entre ces amoureux terribles.

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Tout pour sa mère

Entre Zula (Joanna Kulig) et Wiktor (Tomasz Kot), l’amour vache est de mise entre la Pologne stalinienne un Paris intellectuel quelque peu fantasmé. « Joanna Kulig, que j’avais dirigée dans Ida, m’a semblé évidente par sa force et sa fragilité, avoue le cinéaste. Sans ressembler vraiment à ma mère, elle en a retrouvé le mystère. » Cette jeune femme, bien déterminée à ne pas se laisser dévorer par son mentor et amant, passe de la tendresse à la férocité en un éclair. « Pawell m’a décrit sa mère comme très épidermique, se souvient Joanna Kulig ; comme l’une des femmes les fascinantes qu’il a jamais rencontrées. »

Patriotique ou pas

Le sous-texte politique dans lequel il évolue n’arrange rien. « Je n’ai pas souhaité appuyer le trait, précise Pawel Pawlowski. Mais, comme tous les artistes, cet homme et cette femme ne peuvent pas échapper aux événements qui déchirent leur pays. » Les chansons interprétées dans Cold War - patriotiques ou pas - décrivent parfaitement ce qu’ils ressentent et comment ils évoluent. « La musique est un indicateur des mœurs dans un pays », souligne le cinéaste. Comme les protagonistes, ballottés par l’histoire et leurs sentiments, le spectateur marque le rythme et se laisse submerger d’émotions au fil de mélodies entraînantes ou mélancoliques.

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