COMEDIEVIDEO. Philippe Katerine plonge dans « Le Grand bain »

VIDEO. Philippe Katerine: «Nos ego étaient comme des condiments dans un plat bien préparé»

COMEDIELe comédien raconte à « 20 Minutes » comment le réalisateur du film, Gilles Lellouche, est parvenu à gérer les stars du « Grand bain », en salle le 24 octobre…
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • Philippe Katerine incarne un délicieux personnage d’homme-enfant dans « Le Grand bain ».
  • L’artiste quadragénaire n’a pas tenté de tirer la couverture à lui, et ses partenaires non plus.
  • L’enthousiasme de Gilles Lellouche s’est communiqué à ce feel good movie fort réussi.

Philippe Katerine s’est senti comme un poisson dans l’eau dans Le Grand bain de Gilles Lellouche. Le chanteur et comédien s’est jeté à l’eau au milieu de Mathieu Amalric, Benoît Poelvoorde, Jean-Hughes Anglade, Guillaume Canet et Felix Moati pour une comédie chorale où une bande de bras cassés se pique de participer aux championnats de natation synchronisée. Sans oublier Leila Bekhti et Marina Foïs, drôles de dames épatantes !

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Présenté hors compétition au Festival de Cannes, Le Grand bain retrouve le charme de comédies sociétales de la fin des années 1990 comme Full Monty (1997) ou Les Virtuoses (1996). « C’était très joyeux et très intense, comme une colonie de vacances », raconte Philippe Katerine à 20 Minutes. On imagine que Gilles Lellouche a dû avoir parfois grand mal à gérer des caractères aussi forts.

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Trois mois dans le petit bain

« Il est vrai que nous avions tous de fortes personnalités et des profils divers, se souvient Philippe Katerine. On s’en est rendu compte dès l’entraînement en piscine ». Pendant trois mois, Julie Fabre, la coach de l’équipe de France de natation artistique, s’est chargée d’initier la fine équipe à son sport. « Nous ne nous sommes pas mis la pression, s’amuse Philippe Katerine. Ce sont plutôt Gilles et elle qui ont eu peur devant notre niveau de départ… Mais on a fini par se débrouiller ! » Ils le montrent dans le film où leurs exhibitions natatoires font sourire le spectateur, complice de leurs ébats.

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Tous égaux devant l’ego

Malgré leurs tempéraments volcaniques, aucun acteur n’essayait de tirer la serviette de bain à lui. « Nos ego étaient comme des condiments dans un plat bien préparé, explique Philippe Katerine. Ils ne nous servaient qu’à pimenter les scènes. » Si chacun joue sa partition avec talent, le public peut avoir un faible pour son personnage d’homme-enfant craquant. « Ce tournage a été passionnant pour moi qui aime à observer la nature humaine », avoue-t-il. Son seul mauvais souvenir est le chlore, odeur dont il a du mal à se débarrasser. « Je n’ai pas mis les pieds dans une piscine depuis ! », confie-t-il.

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Comme Al Pacino

Alors qu’il est en plein enregistrement d’un nouvel album, Philippe Katerine se souvient avec le sourire de son expérience du Grand bain. « Gilles Lellouche est un meneur d’hommes, commente-t-il. De ceux qui t’encouragent au point de te faire croire que tu es digne d’Al Pacino ! » Cet enthousiasme s’est communiqué au film dans lequel le spectateur plonge avec délice, en battant des pieds et des mains.