FETE DU CINEMA D'ANIMATIONAnimer un Méchant Renard, ce n'est pas pour les flemmards

Benjamin Renner (Le Grand Méchant Renard): «L'animation n'est pas un métier de gros flemmards»

FETE DU CINEMA D'ANIMATIONBenjamin Renner, réalisateur d’« Ernest et Célestine » et du « Grand Méchant Renard », participe à la Fête du cinéma d’animation pour transmettre la passion de son métier. « 20 Minutes » a eu la primeur de ses arguments…
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • Benjamin Renner est l’un des nombreux intervenants de la Fête du cinéma d’animation qui se déroule du 28 septembre au 28 octobre.
  • Le réalisateur d'"Ernest et Célestine", qui présente plusieurs master class sur son travail, estime que cette fête est une bonne façon de faire connaître l’animation et encourage les jeunes à se lancer dans cette carrière.

Valoriser le « cinéma image par image dans tous ses états », telle est la vocation de la Fête du cinéma d'animation qui célèbre sa 17e édition. Avec pour principales thématiques : les chansons, la petite histoire dans la grande, les créatures fantastiques et les artistes ! Tout cela est à découvrir au gré d’un programme foisonnant, réunissant 1.500 initiatives (projections, expositions, ciné concerts et rencontres) sur plus de 200 sites en France et même à l’étranger.

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Benjamin Renner apporte son concours à cette manifestation passionnante. Le cinéaste a accepté d’animer un ciné-goûter autour de Ernest et Célestine le 3 octobre, et d’assister à une projection du Grand Méchant Renard ​le 24 octobre, tandis que des ateliers sur les décors (avec Zyk et Zaza) et le scénario de ses œuvres (avec Jean Regnaud) sont également proposés. « C’est important de rencontrer les gens, de leur parler de notre travail mais aussi de les écouter », explique Benjamin Renner à 20 Minutes.

De gros flemmards

Faire un film, c’est plusieurs années de besogne où les créateurs n’ont guère l’occasion d’entrer en contact avec leur public. « Pour autant, l'animation n'est pas un métier de gros flemmards, s’amuse Benjamin Renner. Nous bossons dur, dans l’ombre, pour donner vie aux personnages et à leurs aventures. » Cette idée reçue, La Fête du Cinéma d’Animation offre une bonne occasion de la balayer. « J’aime expliquer comment les choses fonctionnent, dit-il. Je ne trouve pas que cela nuit à leur magie. »

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Du travail, de la chance (et du talent)

Le trentenaire se souvient de ses jeunes années, quand il dessinait pour sa famille les personnages de ce qui allait devenir Le Grand Méchant Renard. « Ma réussite a été un mélange de chance et de travail, raconte-t-il : je suis sorti de l’école de La Poudrière , à Valence (Drôme) avec mon court-métrage sur une souris au moment où le producteur Didier Brunner recrutait pour Ernest et Célestine dont l’héroïne est un rongeur. » Il oublie modestement le talent qui lui a permis de se distinguer. « On peut trouver sa place dans chaque production sans forcément réaliser. Tous les postes sont importants, car l’animation est un processus collectif », estime-t-il. Aujourd’hui, c’est comme animateur qu’il planche sur un projet de commande encore tenu secret.

Conseiller enfants et parents

« Ces rencontres sont aussi l’occasion de rassurer des parents dont les enfants rêvent de faire notre métier, de leur expliquer qu’il ne faut surtout pas les décourager », affirme-t-il. Transmettre cette passion est l’un des points forts de la Fête du Cinéma d’Animation, des valeurs que Benjamin Renner veut célébrer ! « Si vous avez quelque chose à dire, il faut dessiner et écrire coûte que coûte et vous exprimer sans attendre de trouver un éditeur ou un producteur ! », martèle Benjamin Renner. Cela lui a bien réussi. Aujourd’hui, le réalisateur césarisé planche aussi sur une bande dessinée personnelle (sans animaux, une première pour lui !). N’hésitez pas à venir le voir de notre part.

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