IDOLEVIDEO. Johnny, les dialogues de cinéma n'étaient pas son genre

VIDEO. Quand Johnny Hallyday faisait parler la poudre plutôt que le son de sa voix au cinéma

IDOLETrois films de genre des années 1960-1970, qui ressortent en salles et en vidéo, montrent que Johnny Hallyday n’avait pas besoin de parler pour faire quand même un bon acteur…
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • Johnny Hallyday était lui même un fan de cinéma de genre, pas étonnant qu'il ait joué dans plusieurs d'entre eux.
  • Dans ce domaine, il était plutôt doué, mais c'est surtout sa présence écrasante qui surprend quand on revoit les trois films méconnus que Carlotta et TF1 ressortent en salles et en vidéo.

Déjà dans les années 1960-1970, le cinéma était une matière obligatoire pour les vedettes de la chanson. Si Johnny Hallyday s’y est essayé, l’idole des jeunes a fait montre d’un vrai amour du cinéma de genre dans les trois films superbement restaurés en 4K que Carlotta ressort en salles et TF1 Studio en combos Blu-Ray-DVD (20 €).

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Aventure (D’où viens-tu Johnny ?), western (Le Spécialiste) et thriller (Point de chute) témoignent de l’éclectisme des choix du chanteur en matière de septième art. Seul point commun entre ces trois films ? Les réalisateurs ont davantage misé sur le charisme de Johnny que sur son talent à prononcer les dialogues. Contrairement à la chanson, le cinéma a permis à la star de s’exprimer (presque) en silence.

Cow-boy chanteur

Il fait tout gamin dans D’où viens-tu Johnny ? de Noël Howard (1963). Il fuit des gangsters en Camargue et emmène Sylvie Vartan qui allait bientôt devenir sa femme. Dans ce film-là, il ouvre quand même pas mal la bouche, surtout pour chanter. Le voir entonner « Pour moi la vie va commencer », chanson composée par Jean-Jacques Debout, au milieu de ses potes costumés en cow-boys, est à la fois ringard et émouvant. A l’image de ce film célébrant la jeunesse où il fait le coup de poing contre les méchants.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Justicier taiseux

Fan de westerns, Johnny avait été très impressionné par Django de Sergio Corbucci. Il a donc demandé au réalisateur de lui mitonner un rôle de justicier taiseux dans Le Spécialiste en 1969. On n’y entend pas beaucoup l’acteur qui fait parler davantage la poudre que sa bouche pour venger son frère assassiné. Dans un rôle clairement inspiré par Clint Eastwood à la mode Sergio Leone, Johnny fume le cigarillo et regarde l’horizon. Cela lui va bien, le réalisateur met en valeur son charme naturel.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Bad boy silencieux

Son rôle le plus étonnant, Johnny le trouve devant la caméra de Robert Hossein. En 1970, il émeut dans l’injustement méconnu Point de chute où il incarne un mauvais garçon chargé de surveiller une gamine séquestrée en attendant que la rançon soit payée. Son personnage tragique et romantique, jouant de la flûte pour rassurer l’adolescente, est touchant bien qu’on entende pratiquement pas le son de sa voix. L’émotion n’en est pas moins omniprésente : pas besoin de causer quand on s’appelle Johnny !

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies