Keylor Navas et le clone de Cristiano Ronaldo: Le dimanche c'est jour de foot au Festival de Cannes
REAL•Entre le film « Diamantino » qui s’inspire de Cristiano Ronaldo à la Semaine de la critique et la présence de Navas pour un biopic présenté au marché du film, les fans de foot étaient à la fête ce dimanche au Festival de Cannes…Stéphane Leblanc
De la pelouse verte au tapis rouge, il n’y a qu’un passement de jambes. Cette année à Cannes, le foot s’est incrusté en sélection. Pas en compétition hélas (même si Thierry Frémaux, supporter de l’OL, est fan), mais au Marché du film et à la Semaine de la critique. On y a célébré deux gloires actuelles du Real Madrid au cours du même week-end : une fausse et une vraie.
Commençons par la vraie : le gardien de but Keylor Navas pour un biopic consacré à sa vie (Hombre de fe). Le goal keeper international du Costa Rica a honoré Cannes de sa présence ce dimanche. Son but à travers ce film ? « Inspirer des rêves aux jeunes enfants et leur donner la force de les réaliser ». Keylor Navas a pu convaincre ses coéquipiers de faire quelques apparitions dans le film où lui-même est interprété par un acteur.
Quand on lui demande pour quel film il montera les marches à Cannes, il s’agit de la comédie sur la natation synchronisée Le Grand Bain de Gilles Lellouche, avec Leïla Bekhti, Marina Foïs, Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Philippe Katerine… Un choix heureux pour celui qui a confié à 20 Minutes apprécier par-dessus tout « les comédies, parce que nous sommes une famille qui aime rire ». A Cannes, il n’est pas en famille et il ne comprend pas un mot de français, mais on espère quand même qu’il va aimer.
L’angoisse du buteur au moment de rater un penalty
Un peu plus tôt ce week-end, deux jeunes réalisateurs présentaient leur premier film Diamantino à la Semaine de la critique. Un diamant brut dont le héros, goléador de génie, va foirer le penalty le plus important de sa carrière et voir sa vie basculer dans une sorte d’enfer pop des plus réjouissants.
Le Portugais Gabriel Abrantes et l’Américain Daniel Schmidt ne cachent pas que le personnage est clairement inspiré de Cristiano Ronaldo. « Il nous fallait une icône super-riche et naïve, ça aurait pu être une rock star, un aristocrate ou un PDG, c’est tombé sur un footballeur. »
Culte de la personnalité exceptée, la vie du héros ne ressemble pas du tout à celle du vrai CR7 puisque le jeune homme va se retrouver confronter, dans une folle odyssée, à la montée de l’extrême droite, à la crise des migrants, à des trafics génétiques délirants et à une quête effrénée de la perfection…