VIDEO. «Death Wish», «Die Hard 5»... Pourquoi Bruce Willis n'en a plus rien à f*****
CINEMA•Si vous ne vous rappelez plus la dernière fois que vous avez vu Bruce Willis au cinéma, c’est normal, il préfère jouer dans des films fauchés pour la VOD ou la TNT…Vincent Jule
Ce mercredi sort dans les salles françaises le film Death Wish, remake d’Un justicier dans la ville avec Charles Bronson, et nouveau film de Bruce Willis depuis… Depuis quand déjà ? L’acteur américain n’est pas apparu sur un grand écran depuis Die Hard 5, en tête d’affiche, et Sin City 2, en guest star. C’était il y a cinq ans. Il n’a pourtant pas chômé et tourné près de vingt films, mais ils ne sont pas sortis au cinéma, juste en DVD ou VOD. La star hollywoodienne aurait-elle fait de mauvais choix de carrière ? Non, il s’en fout royal.
Die Hard 5 : Une belle journée pour mettre fin à sa carrière
S’il est difficile de définir une date ou un film précis à partir desquels la carrière de Bruce Willis a déraillé, Die Hard 5 : Une belle journée pour mourir est un bon point de repère. L’acteur sort d’un film de Wes Anderson, Animal Kingdom et s’amuse de son image de vieille gloire du cinéma d’action dans Red, Expendables et GI Joe 2, lorsqu’il reprend son rôle le plus connu, John MacLane, dans un cinquième Die Hard. Un nanar de compétition qui met un coup d’arrêt à la saga et qui prouve que Bruce Willis joue très bien le touriste de ses propres films, ici à Moscou. Il y est désinvesti, inexpressif, en pilote automatique. Un sixième épisode est en préparation, a priori une préquelle, où il ne ferait qu'une apparition.
Expendables : Unité spéciale, salaire spécial
L’acteur a d’ailleurs fait des guests tout un business. A l’instar de Schwarzy, Chuck Norris ou Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis était venu prêter main-forte à Sylvester Stallone et ses Expendables dans les deux premiers films, le temps d’un clin d’œil. Il devait revenir pour le troisième, mais du propre aveu de Stallone, il n’y a pas vraiment mis du sien. Alors qu’il se voyait offrir trois millions de dollars pour quatre jours de tournage en Bulgarie, l’acteur a fait monter les enchères à quatre. Devant le refus de la production, il a juste passé son tour. Même pour les copains, Bruce s’en fout.
aBraqueurs, The Prince, Vice, Fire with fire…
Vous êtes sûrement déjà tombé dessus. Depuis presque dix ans, et un certain Braqueurs avec 50 Cent et Ryan Philippe, Bruce Willis traîne son ombre dans des longs-métrages directement sortis en DVD aux États-Unis, et souvent diffusés sur la TNT chez nous. Des films d’action, de gangster, de science-fiction, fauchés, où, malgré les affiches trompeuses, Bruce Willis n’y a jamais le premier rôle, tenu par un acteur de seconde zone : Mark-Paul Gosselaar (Sauvé par le gong), Kellan Lutz (Twillight), Josh Duhamel (Transformers), etc. Bruce, lui, ne fait que passer et encaisser le chèque.
L’espoir Shyamalan
A l’instar de John Travolta avec Pulp Fiction, Robert Downey Jr. avec Iron Man, une résurrection de Bruce Willis n’est pas impossible. En effet, l’acteur retrouvera en 2019 son réalisateur fétiche M. Night Shyamalan qui lui a offert deux de ses plus beaux rôles avec Sixième sens et Incassable. Ce nouveau projet est d’ailleurs la suite de ce dernier et s’intitule Glass, du nom du personnage de Samuel L. Jackson. On y croit. Un peu.