La revanche d’une blondePamela Anderson, de starlette sulfureuse à icône de résilience

Pamela Anderson : de starlette sulfureuse à icône de résilience, la revanche d’une blonde

La revanche d’une blondePamela Anderson, icône sexy, voire trash, des années 1990, s’est réinventée à travers ses engagements politiques et ses messages en faveur de l’acceptation de soi
Pamela Anderson à la quatrième édition du gala annuel du musée de l'Académie, samedi 19 octobre, à Los Angeles.
Pamela Anderson à la quatrième édition du gala annuel du musée de l'Académie, samedi 19 octobre, à Los Angeles. - Jordan Strauss/AP/SIPA
Victoria  Berne

Victoria Berne

L'essentiel

  • Pamela Anderson est devenue célèbre grâce à « Playboy » et « Alerte à Malibu », incarnant l’image de la bimbo des années 1990, mais a aussi fait des choix difficiles pour maintenir sa carrière.
  • Pamela s’est progressivement réinventée, en se consacrant pleinement aux causes qui lui sont chères.
  • Aujourd’hui, elle se montre au naturel, inspirant une nouvelle génération en prônant l’acceptation de soi et la beauté sans artifices, tout en s’engageant dans des projets significatifs.

Pendant des décennies, la seule évocation du nom de Pamela Anderson convoquait l’image d’une blonde pulpeuse courant sur la plage en maillot de bain rouge, quand ce n’était pas des images pornographiques. Mais la Pamela du XXIe siècle a réussi à faire oublier cette image provocante, prouvant qu’il est possible de s’affranchir des stéréotypes.

Un passé qu’elle laisse derrière elle

Pamela Anderson devient célèbre en 1989, en apparaissant dans le magazine Playboy, un choix qui lance sa carrière. Sa notoriété explose avec son rôle de sauveteuse en maillot rouge dans la série Alerte à Malibu (1992-1997), et elle devient rapidement le symbole de la bimbo blonde, insouciante et sensuelle qui fascine le public.

Son mariage avec le rockeur Tommy Lee et la naissance de ses deux enfants marquent une nouvelle étape, mais aussi des épreuves. La diffusion d’une sextape personnelle sur Internet, à son insu, finira de fixer cette aura sulfureuse dans l’esprit de millions de téléspectateurs. Pamela admet, avoir fait des compromis douloureux : « J’ai fini par accepter certaines choses uniquement pour l’argent, et je ne suis pas toujours fière de ces choix », confie-t-elle dans une interview accordée à Gala.

Une réinvention personnelle et professionnelle

Pour Pamela Anderson, quitter Hollywood a marqué un tournant essentiel, amorçant une transformation profonde de son image publique. Après une période de dépression, elle a progressivement reconstruit sa vie, portée par ses convictions et ses passions, loin des projecteurs.

Depuis plusieurs années, elle s’engage activement pour le bien-être animal, soutenant des organisations comme PETA et Sea Shepherd, fondée par Paul Watson. Invitée à l’Assemblée nationale en 2016 par la députée Laurence Abeille, elle a même pris position en faveur d’une proposition de loi visant à interdire le gavage des oies et des canards.

Avec des engagements marquants et parfois inattendus, Pamela Anderson milite sur un grand nombre de causes. Proche de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, elle en est l’un de ses soutiens les plus visibles. Quelques mois après avoir plaidé en sa faveur, elle se rend à Calais, en janvier 2017, pour manifester sa solidarité avec les migrants, affirmant son engagement envers des causes humanitaires.

Aujourd’hui entre le cinéma, les tapis rouges, la scène de comédie musicale et ses engagements personnels, elle renforce son statut d’icône dans bien des domaines. Récemment, elle a été acclamée dans The Last Showgirl, réalisé par Gia Coppola, un rôle qui lui a même valu un prix au Festival de Toronto.

Une icône réinventée, modèle d’authenticité

Choisissant désormais de ne plus porter de maquillage, Pamela Anderson s’affiche sans artifice aussi bien lors de ses sorties publiques que sur les réseaux sociaux. « Ce n’est pas pour attirer l’attention, mais pour que les gens me voient telle que je suis vraiment », explique-t-elle à Gala. Mais dans un milieu où la chirurgie esthétique et le culte de la jeunesse sont légions, se montrer au naturel à 57 ans est bien le signe qu’elle a largement dépassé le rôle dans lequel l’industrie hollywoodienne a voulu la cantonner.

Elle inspire toute une génération, y compris des artistes de renom comme Beyoncé. La chanteuse lui a d’ailleurs rendu hommage en se métamorphosant en Pamela dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux.

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En renversant les stéréotypes et en se réinventant avec authenticité, Pamela Anderson est devenue une figure inspirante, bien au-delà de l’image sulfureuse de ses débuts.