Baby come backLes Worlds Apart font revivre l’esprit des boys bands dans une tournée

Les Worlds Apart font revivre l’esprit des boys bands dans une tournée 100 % année 2000

Baby come backLe groupe anglais, qui a connu la gloire à la fin des années 1990, se produira quinze fois à travers la France de septembre à octobre
Les Worlds Apart (Archives)
Les Worlds Apart (Archives) - VILLARD/NIVIERE/SIPA
Guillaume Carlin

G.C.

Avis aux fans des années 1990 et 2000, aux rythmiques dances et aux boys bands. Les Worlds Apart, pioniers en France de cet éphémère phénomène musical apparu dans les années 1990, sont de retour dans la tournée I gotta feeling, un show 100 % année 2000, aux côtés d’Alizé et de Billy Crawford pour une quinzaine de dates dans l’hexagone entre septembre et octobre (le 4 à Paris). Débarqués en France en 1996 avec leur tube Baby come back, les Anglais de World Aparts connaîtront surtout le succès loin de leur terre et classeront régulièrement, jusqu’à 1998, leurs singles tout en haut des charts français. Ils vendent en tout deux millions d’albums et se permettent d'adapter un classique du répertoire français, Je te donne de Jean-Jacques Goldman.

« La France a toujours été notre pays de prédilection, se souviennent les trois derniers rescapés du groupe, Steve Hart, Nathan Moore et Aaron « Cal » Cooper, pour le Parisien. C’était dingue, hystérique, surtout ici. des centaines, voire des milliers, de filles nous suivaient partout, elles hurlaient, pleuraient, dormaient devant nos hôtels, on avait chacun un garde du corps. Paradoxalement, on pouvait vivre normalement à Londres, chez nous, mais en France, c’était impossible. »

L’overdose des boys bands

Mais la gloire du premier boys band français est éphémère. Très vite, la formule est copiée et chaque maison de disques veut sa version : les 2be3, Alliage, G-Squad… « Il y avait une telle overdose de boys bands que les radios ne passaient plus nos titres, décrit Nathan Moore. C’était un peu triste parce que nous, on écrivait nos chansons. » Les Worlds Apart retombent dans l’anonymat, deviennent vendeur de voiture, manager, compositeur.

Mais leurs tubes, eux, sont restés et, vingt ans plus tard, les quinquagénaires sont prêts à un « come back ». « On aime se retrouver et chanter ensemble, assurent-ils. C’est fou que nos fans soient toujours là et se souviennent de nos paroles. Les mères emmènent leurs filles et il faut voir l’ambiance ! » Ils affirment même à nos confères du Parisien, qu'ils sont prêts à « travailler sur de nouvelles chansons » !