On ne présente plus Blanc-Manger Coco, le jeu de cartes pour l’apéro devenu culte. Portant le nom d’un dessert antillais, ce jeu d’ambiance à l’humour potache et graveleux s’invite chaque année dans le top des ventes des jeux de société. Le principe : une phrase à trou (la carte bleue) que les joueurs doivent compléter avec un mot ou une expression, souvent trash, inscrits sur leur carte blanche. Avec à la clé une multitude de combinaisons croustillantes qui déclenchent souvent les rires gras de l’assemblée.

Depuis le lancement de son premier opus en 2014, le jeu a fait beaucoup de petits avec des versions pour les enfants, les jeunes parents ou sur la France, ainsi que des extensions sur divers thèmes comme la culture geek ou LGBTQ+, le foot, le rugby ou la Bretagne. Autant de déclinaisons qui ont déjà permis au jeu de se vendre « à plus de trois millions d’exemplaires », selon Louis Roudaut, co-fondateur du jeu avec son pote Thibault Lorcy.

Des versions en Italie, en Allemagne ou en Espagne

Pour le dixième anniversaire de Blanc-Manger Coco, une nouvelle version du jeu est également en préparation. Elle se veut cette fois contributive avec la possibilité pour les joueurs de proposer, via un site dédié, leurs propres cartes question ou réponse. Grâce à un système de vote, les meilleures cartes auront ainsi le privilège d’intégrer le prochain jeu, baptisé « La Collaboration » et dont la sortie est prévue cet automne. « On continuera bien sûr à écrire des cartes mais on avait envie de s’ouvrir à d’autres phrasés, à d’autres types d’humour », indique Louis Roudaut.

Jeu d’ambiance le plus vendu en France, Blanc-Manger Coco a également ses versions italienne (Coco Rido), allemande (Coco Papagei), espagnole (Cocorroto) et belge. « Et le jeu débarquera bientôt en Grèce », assure son créateur. Comme quoi, l’humour noir et gras n’a pas de frontières.