Futur Premier ministre : La CGT appelle à la « mobilisation », ses homologues temporisent
rentrée sociale•Alors que plusieurs enjeux sociaux demeurent en suspens suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, la CGT continue de faire monter la pression et prévoit une première « mobilisation » à l’automne20 Minutes avec AFP
Réforme des retraites, assurance-chômage, pouvoir d’achat… Alors que de nombreux sujets sociaux restent en suspens après la dissolution de l’Assemblée nationale, la CGT maintient la pression et annonce une première « mobilisation » à l’automne, à contre-courant de ses partenaires qui attendent le futur gouvernement.
Après la dissolution inattendue décidée par le chef de l’Etat en juin, et dans un contexte de montée du Rassemblement national, la CGT avait appelé à voter en faveur des candidats du Nouveau Front Populaire (NFP), tandis que la première centrale syndicale, la CFDT, avait milité en faveur d’un front républicain. Les autres organisations représentatives, fidèles à leur ADN, n’avaient pas donné de consigne précise.
Ce n’est pas gagné…
Pas moins de 42 jours plus tard, la France reste avec un gouvernement démissionnaire chargé des affaires courantes et continue de plonger dans une incertitude politique. Lundi soir, Emmanuel Macron a refusé de nommer la candidate du NFP, Lucie Castets, à Matignon, suscitant la fureur des partis de gauche. Ainsi, le communiste Fabien Roussel a appelé à une « grande mobilisation populaire » et le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a souhaité une « réplique populaire et politique rapide et ferme ».
Une mobilisation à la rentrée
Bien avant ces derniers rebondissements politiques, les syndicats abordaient la rentrée sociale en ordre dispersé. La leader de la CGT, Sophie Binet, a assuré que la centrale syndicale de Montreuil « construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent fin septembre début octobre », dans un entretien publié dimanche dans La Vie Ouvrière, le magazine des militants, et ensuite retiré sans plus d’explication. « Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n’est pas un drame » a poursuivi la secrétaire générale de la CGT. En effet, la concorde entre les organisations syndicales ne semble pas acquise.
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