Vous préfériez profiter des quelques rayons de soleil de ce week-end pour courir le 10K Adidas, attraper un torticolis à Roland-Garros ou rester prostré après l’annulation du concert de Bruce Springsteen plutôt que de regarder les infos ? Pas de problème, on vous récapitule les grands faits d’actu des deux derniers jours.

Le PSG sacré Champion de France dans une ambiance explosive

Malgré des semaines de préparation, l’OL, le PSG et les autorités n’ont pu éviter des affrontements entre ultras avant la finale de Coupe de France samedi à Lille. Des coups ont été échangés, des fumigènes lancés de part et d’autre. L’un d’eux a provoqué l’incendie d’un bus. « Des rixes très violentes », avait résumé le préfet du Nord, Bertrand Gaume, samedi soir. Bilan : 30 blessés légers chez les supporteurs (bleus, contusions…) et huit chez les policiers, selon la préfecture du Nord. Cependant, ces heurts n’ont pas empêché le bon déroulement de la finale qui a permis au PSG de remporter le titre de Champion de France en battant l’OL 2 buts à 1. « Moi et le Paris SG c’est terminé », « on part la tête haute », a conclu Kylian Mbappé qui disputait son dernier match avec le club parisien.

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Une Palme d’or chaude et drôle pour « Anora » de Sean Baker

Le cinéaste Sean Baker a reçu à 53 ans la Palme d’or samedi au Festival de Cannes pour « Anora », un thriller new-yorkais qui passe des bas-fonds aux villas de luxe des oligarques russes, et laisse augurer d’un renouveau du cinéma indépendant américain. « Ce film est magnifique, empli d’humanité (…) Il nous a brisé le cœur », a déclaré la présidente du jury et réalisatrice de « Barbie » Greta Gerwig avant de lui remettre le prix. Si le film avait conquis de nombreux festivaliers, il n’était pas pourtant parmi les favoris pour la Palme. Dans la presse, de nombreuses voix ont regretté que ce ne soit pas le film « Les graines du figuier sauvage » du réalisateur iranien en exil Mohammad Rasoulof ou encore le film « Emilia Perez » du français Jacques Audiard, même si les deux films paraissent au palmarès.

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Et c’est parti pour une nouvelle édition de Roland Garros, toujours en présence de Nadal

Vit-on le dernier chapitre de l’épopée de Rafael Nadal sur la terre de ses plus grands exploits ? « Il y a de grandes, grandes chances que ce soit mon dernier Roland-Garros », a déclaré samedi l’Espagnol aux quatorze triomphes sur la terre battue parisienne, à la veille de l’édition 2024. Même sur sa terre chérie, le défi est monumental pour Nadal, qui n’a plus gagné le moindre trophée depuis son dernier sacre à Roland-Garros en 2022, au bout d’une quinzaine traversée dans des conditions invraisemblables, pied gauche anesthésié pour contenir la douleur provoquée par le mal chronique dont il souffre depuis l’âge de 18 ans (syndrome de Müller-Weiss). Au-delà, il a très peu joué depuis, tant son corps a craqué de toutes parts. Et sinon, du côté de nos compatriotes, on peut déjà noter l’élimination du N°1 français Ugo Humbert par l’Italien Lorenzo Sonego.

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La situation reste tendue en Nouvelle-Calédonie

La situation reste « difficile » dimanche en Nouvelle-Calédonie, où les forces de l’ordre peinent toujours à contrôler certains quartiers du Grand Nouméa et où l’aéroport international va rester fermé aux vols commerciaux au moins jusqu’au 2 juin. Cela portera à près de trois semaines la fermeture de l’aéroport, décidée au lendemain du début de violentes émeutes sur l’archipel français du Pacifique, et plusieurs fois prolongée depuis. Français et touristes étrangers coincés sur l’archipel devraient continuer à être évacués depuis l’aérodrome de Magenta via des vols militaires affrétés par la France, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande.

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C’est officiel, les règles de l’Assurance chômage vont être durcies

Les règles d’indemnisation de l’assurance chômage seront durcies à compter du 1er décembre « pour aller vers le plein-emploi » et « valoriser encore plus le travail », a confirmé Gabriel Attal dans une interview à paraître dans La Tribune Dimanche. La durée d’indemnisation sera réduite à 15 mois « dans les conditions actuelles », c’est-à-dire si le taux de chômage se maintient en dessous de 9 %, pour les chômeurs de moins de 57 ans. Et il faudra avoir travaillé 8 mois sur les derniers 20 mois pour être indemnisé, contre 6 mois au cours des 24 derniers mois actuellement, a précisé le chef du gouvernement.

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