20 MINT« On a besoin de se casser la gueule » Hasheur décrypte les blockchains

« On a besoin de se casser la gueule pour trouver des solutions… » Hasheur sort le Web3 de la niche

20 MINTLe fondateur de Meria est aussi l’influenceur crypto le plus suivi de France
Dans ce nouvel épisode de 20 Mint au Carré, Owen Simonin, entrepreneur à succès qui file le parfait amour avec la blockchain depuis près de dix ans, tombe sous le charme d'une machine à écrire italienne de 23 ans son aînée. Où les mènera cette aventure?
Laurent Bainier

Laurent Bainier

Pour quiconque suit l’actualité du web3, Owen Simonin est « Hasheur ». Paradoxalement, l’influenceur qui doit sa popularité à sa capacité à décrypter les mécaniques les plus complexes de la blockchain, a choisi pour pseudo la fonction qui sert à la crypter : le « hash ».

Si vous vous posez la question, sachez que le « h » d’Hasheur n’est pas muet. Il se prononce au début de tout projet blockchain et aide ses centaines de milliers de followers à se faire une opinion sur les cryptos ou les start-ups qui courtisent leur wallet.

Pour cette raison, ses courbes d’audience fluctuent au rythme du bitcoin, une foule d’investisseurs intéressés par la flambée des cours venant s’ajouter aux vrais passionnés quand les cryptos tutoient les sommets. Mais « elles ne redescendent plus en dessous d’un certain niveau », assure-t-il aujourd’hui comme une preuve que la blockchain n’est plus tout à fait un sujet de niche.

« On est au début de ce qu’on peut faire »

Pour autant, elle n’est pas encore la solution massivement adoptée qu’on imaginait il y a deux ans, au plus fort de l’enthousiasme pour le web3. Si un nouvel Amazon ou un nouveau Google était en train d’éclore sur une blockchain, Owen Simonin l’aurait déjà vu passer. Car l’influenceur de 26 ans est aussi et avant tout un entrepreneur, fondateur entre autres de la plateforme d’investissements Meria.

Qu’on cherche son appui médiatique ou sa participation comme investisseur, il est sollicité par quasiment tous les porteurs de projets de la place web 3, « des centaines les années calmes, des milliers en plein bull run », le nom donné aux périodes où les cours des cryptos s’envolent.

A qui d’autre pouvait-on donc demander ce qu’il manque au Web3, le sujet de notre émission 20 Mint au Carré, pour voir naître des projets grand public ? « On est au début de ce qu’on peut faire avec la blockchain, répond-il sur notre plateau. On a besoin de se casser un peu la gueule pour créer des solutions qui ont de la valeur… Le Google, l’Amazon de la blockchain, ce n’est pas pour tout de suite. Ça prend du temps. » Prenez en un peu pour redécouvrir son interview en vidéo en tête de cet article. Mardi soir, le H était inspiré.