APPLIRoverX vient au secours des collectionneurs de NFT

RoverX vient au secours des collectionneurs de NFT

APPLIDes alertes de prix, des notifications pour ne pas louper la bonne affaire. L'application mobile RoverX se place en génial assistant des traders de NFT
Romain Gouloumes

Romain Gouloumes

L'essentiel

  • 20Mint, c’est le média Web3 de 20Minutes. La vente de 999 machines à écrire virtuelles en mai 2022 à permis de produire un premier numéro mais aussi de fédérer une communauté d’experts
  • Chaque semaine, cette communauté 20Mint vote pour un projet Web3 parmi plusieurs en lice. Le vainqueur bénéficie d’un article dans l’édition du mercredi du journal 20Minutes ainsi que sur 20minutes.fr

Évacuons le plus compliqué d’emblée. L’application mobile RoverX s’adresse aux collectionneurs d'œuvres d’art numérique vendues sous forme de NFT (une façon, grâce à la blockchain, d’en garantir l’authenticité et l’unicité). Une fois qu’on a dit ça, la proposition du studio indien est limpide : RoverX est rien moins qu’un tableau-de bord aussi attentif au marché de l’art qu’un agent de surveillance devant ses écrans de contrôle.

Des pièces de la collection que vous guettez depuis des lustres sont enfin disponibles à un prix correct ? Votre smartphone reçoit une notification. Un acheteur se propose d’acquérir un de vos NFT ? Vous êtes prévenu. « Pour échanger des NFT et faire de l’argent, la réactivité est cruciale, or vous ne pouvez pas passer jour et nuit à vérifier ce qui se passe sur le marché. D’où l’utilité des alertes, paramétrables à l’envie », complète Harshad Fad, en charge de la communauté et du marketing.

Tout paraît (plus) simple

L’utilisateur peut même demander à sa vigie numérique de guetter les mouvements sur les portefeuilles d’experts aussi reconnus que Zeneca ou Gary Vee. « Si une transaction est observée, vous êtes immédiatement averti. Cela vous permettra de les imiter ou d’adapter votre stratégie. » Dans le creux de la main, malgré l’interface entièrement en anglais, tout paraît simple. Le timing est moins heureux. RoverX ne sera plus en accès libre à partir du 8 février.

Une mise au ban nécessaire selon Harshad Fad : « Les deux prochains mois, l’utilisation sera réservée aux communautés partenaires. Elles vont nous aider à renforcer la qualité des services proposés, ainsi qu’à affiner notre modèle économique ». Propulsé sur la planète Web3 depuis Bangalore en moins de six mois, on n’en voudra pas à RoverX de vouloir soigner son atterrissage.