« 20 Minutes » fait ses premiers pas dans le métavers (en musique)

« 20 Minutes » fait ses premiers pas dans le métavers (en musique)

Web3Ce 21 septembre a lieu la première distribution d’un journal dans le métavers. Et c’est « 20 Minutes » ou plutôt 20 Mint, sa rubrique Web3, qui s’y colle
Romain Gouloumes

Romain Gouloumes

L'essentiel

  • Le 16 juin paraissait le premier numéro de « 20 Mint », notre média consacré au Web3
  • Sa réalisation a été rendue possible par la vente de 999 machines à écrire virtuelles sous la forme de NFT. En échange de quoi leurs détenteurs ont pu prendre part à de nombreux choix éditoriaux, ainsi qu’à différents contenus.
  • Pour la sortie de la version en anglais de ce premier numéro, une distribution événement est organisée dans le monde virtuel de Decentraland, suivie d’un concert du DJ Bufalo

Il va faire un effet bœuf. Ce soir, 20h, le concert de Bufalo conclura la première diffusion d’un journal dans le métavers. Les membres de la rédaction de 20 Mint, ou plutôt leurs avatars, y distribueront, dès 19h30, des exemplaires numériques du numéro #1 de 20 Mint (notre média consacré au Web3), entièrement traduit en anglais.

L’événement, évidemment gratuit, a lieu sur Decentraland, l’une des plateformes du métavers. Pour se joindre aux festivités, rien de bien compliqué : un ordinateur relativement récent et moins de trois minutes suffisent. Ce lien (si vous ne voulez pas perdre de temps, optez pour l’option « Play as guest » qui vous épargnera toute la partie création de compte) vous emmènera directement au pied du bâtiment de Metagellan, l’hôte de la soirée. Au programme, de l’information et de la musique live on l’a dit, mais aussi des NFT à gagner. Une borne, dont l’emplacement est pour l’instant tenu secret, permettra notamment aux joueurs de remporter des polos aux couleurs de 20 Mint pour habiller leur avatar.

Des polos virtuels et d’autres NFT à gagner sur place

L’artiste à tête de buffle est un habitué des lieux. Depuis plusieurs mois, le DJ fait danser Decentraland, le monde virtuel où il a posé ses platines. En 2021, il était le premier artiste à se lancer dans une e-tournée. « Cela s’est tellement bien passé que je n’ai plus arrêté. Aujourd’hui, je joue une date sur deux dans le métavers. » En chair et en os ou en pixel, cela lui importe peu : « Dans le réel ou le virtuel, le rôle du DJ reste le même : faire danser les gens. Je raconte une histoire différente à chaque DJ set. Dans le métavers, je développe davantage l’acting de mon personnage - qui est toujours paré d’un masque de buffle - pour théâtraliser la performance. Cela me demande autant d’énergie qu’un concert en club. » Le musicien, qui a développé son propre style, la futuristic western music, voit dans la possibilité de se produire en public sans quitter son studio une formidable opportunité d’innover, de tester des morceaux mais aussi de générer des revenus bien réels, eux.