OCTOGONEMetafight réunit le MMA et les NFT dans la même cage

Metafight réunit le MMA et les NFT dans la même cage

OCTOGONEEncore en développement, la plateforme a déjà rallié de nombreux combattants et plus encore de collectionneurs/joueurs
Romane Pellen

Romane Pellen

MetaFight c’est avant tout l’histoire d’une rencontre, pour le moins inattendue. Celle de Not Found Token – une agence de conseils sur le Web 3 – avec le monde du MMA, les arts martiaux mixtes. « En tant qu’avocate, Julia avait rencontré des combattants, dont Ciryl Gane​, et d’autres acteurs du MMA, explique Thomas Chauveau, cofondateur de Not Found Token et de MetaFight avec Julia Mahé. Ensemble, ils se renseignent sur la place que cette discipline occupe dans le monde. « On s’est aperçus que la technologie des NFT semblait coller avec ce sport de combat. C’est comme ça que le projet s’est lancé », poursuit-il.

Le concept ? D’une part, un volet consacré aux collectionneurs, avec des cartes de différents niveaux de rareté à collecter. Chacune d’entre elles est un NFT et représente un joueur professionnel de MMA. D’autre part, un volet dédié aux adeptes de « Play and Earn », qui permet d’utiliser les cartes pour s’affronter dans différentes ligues, en fonction du niveau de force que détient le combattant dans la vie réelle. « Un joueur qui ne peut pas s’offrir une carte, pourra très bien la louer à un collectionneur », soulignent les deux créateurs. Aujourd’hui, les personnes qui disposent d’un pass ou qui sont whitelistées grâce au Discord peuvent d’ores et déjà découvrir les premières mécaniques du jeu sur Protofight.

Un coup… de cœur

En attendant l’ouverture de la marketplace, en juillet prochain, Thomas et Julia fédèrent activement leur communauté. Le 20 mai dernier, ils ont organisé dans un métavers la première diffusion en direct d’un combat de MMA en réalité virtuelle. Une expérience qui a rencontré un franc succès et qu’ils comptent bien réitérer le 25 juin prochain. Il y a à peine un an, Julia comme Thomas ne connaissaient ce sport que de nom. Depuis, ils visionnent trente à cinquante combats par mois. « Même les plus grands fans n’en regardent pas autant », s’amusent-ils.

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Tombés sous le charme du MMA, ils souhaitent que MetaFight profite aussi bien aux combattants, qu’aux autres acteurs de la discipline. « Ils sont très mal payés, déplore Julia. Donc l’idée ce n’est pas de se faire de l’argent sur leur dos, mais de les englober dans l’écosystème pour qu’ils puissent vivre de leur sport ». Et ce, peu importe d’où ils viennent. Car ce jeu d’envergure internationale compte d’ores et déjà des « fighters » d’une vingtaine de nationalités différentes. Pour ceux qui rêvent de posséder la carte d’un combattant de renommée mondiale, à l’image de Conor McGregor, un peu de patience. Un autre combat se joue en dehors de la cage, celui des négociations.