Aux États-Unis, plusieurs employés de maisons de retraite ont déjà posté des clichés dégradants de leurs patients sur les réseaux sociaux. Quelque 35 affaires ont ainsi été recensées depuis 2012 par le site d’investigation ProPublica, qui constate aussi que dans quasiment la moitié des cas (16 fois), c’est sur le réseau Snapchat que ces aides-soignants publiaient leurs photos ou vidéos.

Les malheureuses « proies » de ces employés peu scrupuleux étaient bien souvent des patients atteints de démence, pouvant apparaître partiellement ou complètement nus.

Des vidéos dégradantes et de maltraitance

RTL, qui relaie l’enquête de ProPublica, relève ainsi, parmi les exemples les plus sordides, une vidéo d’un patient chantant sur son pot de chambre, ou encore une vidéo d’un employé de maison de retraite giflant, sous les rires de ses collègues, une femme de 97 ans l’exhortant vainement d’arrêter.

Il semble par ailleurs évident que les 35 faits relevés sont loin de constituer les seuls cas de ce genre, ces abus ne pouvant être détectés que lorsque des personnes bienveillantes décident d’en alerter les autorités.