Des gyropodes plutôt que des gyrophares pour les policiers

Des gyropodes plutôt que des gyrophares pour les policiers

Ils réduisent les délais d'intervention et sont susceptibles de délier les langues. Deux gyropodes, ces engins électriques qui se conduisent debout, propulsent désormais les policiers municipaux dans les rues du cen...
H. M.

H. M.

Ils réduisent les délais d'intervention et sont susceptibles de délier les langues. Deux gyropodes, ces engins électriques qui se conduisent debout, propulsent désormais les policiers municipaux dans les rues du centre-ville. « Avec une vitesse de pointe de 20 km/h, ils permettent de se déplacer quatre fois plus rapidement et d'avoir une couverture de terrain neuf fois supérieure à celles des patrouilles à pied », détaille Jean-Pierre Havrin, l'adjoint à la sécurité. Pour l'élu, ces engins originaux auraient aussi l'avantage de « multiplier par quinze les contacts avec la population », ce qui s'inscrit dans sa politique de « proximité ».

Fin des patrouilles à minuit
« Beaucoup pensent que la sécurité se résume à plus de flics et plus de caméras. Nous, nous prenons le risque de réfléchir à une logique différente et des moyens différents », poursuit-il. Les gyropodes coûtent 7 150 € pièce et sont testés pour l'heure à titre expérimental. L'ex-commissaire de police a aussi confirmé hier que, « d'ici peu », les policiers municipaux cesseront leurs patrouilles à minuit, sans perte de salaire. « Ils vont se recentrer sur certaines fonctions et la police nationale sera renforcée la nuit », précise-t-il. Les appels liés au tapage nocturne seront pris en charge par des médiateurs de l'office de la tranquillité. W