RUGBYCorrigé en Coupe d’Europe, largué en Top 14, Toulouse fait peine à voir

Corrigé en Coupe d’Europe, largué en Top 14, ce Stade Toulousain fait vraiment peine à voir

RUGBYLe Stade Toulousain a été surclassé samedi par les Irlandais du Munster en quart de finale de Champions Cup. Et la qualification pour les phases finales du Top 14 semble bien hypothétique…
Nicolas Stival

Nicolas Stival

La surprise, c’est qu’il n’y en a pas eu. Comme prévu, le Stade Toulousain est reparti samedi soir avec une correction de Thomond Park, le chaudron de Limerick dans lequel le Munster a l’habitude de cuisiner son adversaire (41-17). Une raclée très proche de celle encaissée chez ces mêmes Irlandais trois ans plus tôt, déjà en quart de finale de Coupe d’Europe (47-23).

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« Le score reste anecdotique, veut croire l’entraîneur principal Ugo Mola. Ce qui était important, c’était de rivaliser le plus longtemps possible et d’être en mesure de l’emporter dans les derniers instants. Le sort du match se scelle aux alentours de la 70e minute. » Il y avait alors 24-16, avant que les « Munstermen » n’achèvent les Toulousains avec une pénalité puis deux essais transformés.

Un match à l’image de la saison

« Il y a eu du caractère, c’est compliqué quand tu as pris 40 points de faire un constat positif des choses mais il faut qu’on oublie ces dix dernières minutes », ajoute le capitaine Thierry Dusautoir. Le problème, c’est que même avant cet épilogue fatal, Toulouse n’avait pas davantage brillé que la plupart du temps cette saison.

Les supporters des dixièmes du Top 14 ont eu droit au même brouet que d’habitude : farandole d’en-avant non provoqués et de passes mal inspirées avec sa ribambelle de fautes, comme ce plaquage dangereux de François Cros dès la deuxième minute, synonyme de carton jaune et suivi de dix points encaissés en infériorité numérique.

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En face, les joueurs du Munster ne versent jamais dans le génie. Mais solides et efficaces, à l’image de l’ouvreur-buteur néo-zélandais Tyler Bleyendaal, ils ont mis à la raison sans trop peiner des Stadistes qui n’avaient que du courage à leur opposer. Comme quelques jours plus tôt en conférence de presse, Florian Fritz a été le plus lucide à l’heure de l’analyse, sur beIN Sports : « On ne méritait pas d’aller plus loin, Toulouse est à sa place en championnat et en Coupe d’Europe. »

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Le centre de 33 ans a connu les belles heures du club le plus titré de France et d’Europe. Et on sent que le déclin accéléré des Rouge et Noir, bredouilles depuis 2012, lui pèse. Dans les prochains mois, le Stade Toulousain va tourner une nouvelle page, avec les départs des trentenaires Johnston, Albacete, McAlister, Steenkamp et sans doute de Dusautoir.

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Mission impossible en Top 14 ?

D’ici là, le club, confronté à des problèmes de finances et de gouvernance, va tenter de sauver ce qui peut l’être. Il lui reste quatre matchs de championnat (déplacement à Marseille contre Toulon, réception du Racing 92, rendez-vous à Castres et venue de Bayonne) pour réussir l’improbable : revenir dans les six premiers et se qualifier pour les phases finales. « Tout est ouvert de la troisième à la dixième place, assure Mola. On va jouer notre chance à fond et on fera les comptes à la fin. » Il y a peu de chances qu’ils soient bons.