Ryanair débarque à l'aéroport de Blagnac avec sept destinations à bas prix
TRANSPORTS•La compagnie irlandaise à bas prix déploie sept lignes sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac…Béatrice Colin
Pour moins de 50 euros l’aller-retour, deux jeunes Allemandes ont pu découvrir au cours de ces derniers jours la Ville rose. « Nous avons profité de l’offre de lancement sur la ligne Berlin-Toulouse, c’était le meilleur prix que nous pouvions avoir », expliquait mercredi matin l’une d’entre elles, juste avant d’embarquer.
Elles participaient au vol inaugural de la ligne Toulouse-Berlin, lancée en réalité la semaine dernière par la compagnie irlandaise qui signe ainsi son arrivée sur le tarmac toulousain.
Au-delà de ses quatre vols hebdomadaires avec la capitale germanique, dès le mois prochain : Londres-Stansted, Madrid, Bruxelles, Varsovie, Malte et Fès. Si jusqu’au 12 septembre, certains tarifs seront proposés à 9,99 euros, le prix d’appel du billet sera de 19,99 euros avec un tarif moyen oscillant le plus souvent entre 45 et 46 euros.
Objectif de 600.000 passagers
Toutes ces nouvelles destinations « vont transporter 600.000 passagers au départ ou à destination de Toulouse la première année », indique Yann Delomez, responsable marketing de la compagnie low-cost.
Une arrivée, sans contrepartie, ni exonération de taxes, qui permettra de booster la fréquentation de l’aéroport de Blagnac, créant au passage près de 450 emplois directs indirects.
« Nous allons dépasser le cap des huit millions de passagers par an et en 2020 nous serons aux alentours de dix millions. Ces deux millions de passagers supplémentaires seront transportés à 90 % par des compagnies low-cost. Aujourd’hui, elles représentent 32 % de notre trafic, ce chiffre passera à 45 % », indique Jean-Michel Vernhes, le président du directoire de la société gestionnaire de l’Aéroport Toulouse-Blagnac.
Travaux d’agrandissement
Cette volonté de développer le low-cost est soutenue par les nouveaux actionnaires de l’aéroport, qui ne sont pas étrangers à l’arrivée de Ryanair.
Pour l’accueillir, mais aussi poursuivre et des autres compagnies à bas prix, l’aéroport va lancer un vaste chantier qui portera en 2018 sa capacité à 12 millions de passagers et répondra aux desiderata de ces low-cost, mais aussi de la clientèle asiatique.
Les premiers coups de pioche sont prévus pour la fin de l’année.