TRANSPORTSToulouse: Vous voulez le métro jusqu'à l'aéroport? Dites-le sur Internet

Toulouse: Vous voulez le métro jusqu'à l'aéroport? Dites-le sur Internet

TRANSPORTSAlors que le débat public sur la troisième ligne de métro s’ouvre le 12 septembre, l’aéroport lance un site internet où les citoyens sont appelés à soutenir le barreau qui le desservira, aujourd’hui en option dans le projet…
Béatrice Colin

Béatrice Colin

Passera, passera pas ? Pour l’instant la desserte de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB) par , qui doit être mise en service en 2024, n’est qu’une option. Pour des raisons financières, le Syndicat mixte des transports en commun, qui porte le projet, a décidé de poursuivre l’étude de sa faisabilité.

Mais pour les responsables de l’aéroport, cette desserte doit devenir une réalité. Alors que le s’ouvre le 12 septembre, ils ont décidé de faire entendre leur voix. Et celles des futurs utilisateurs, à qui ils proposent de s’exprimer sur un site internet dédié lancé dans la journée de mercredi.


Aéroport-Matabiau en 25 minutes via le métro

« Le projet de troisième ligne est un beau projet, mais il doit passer par l’aéroport pour des questions d’intermodalité mais aussi de desserte de la zone aéroportuaire où travaillent de nombreuses personnes. Le potentiel de fréquentation est énorme, on demande donc aux usagers de nous soutenir », plaide

Des témoignages qui seront versés au débat public et apporteront de l’eau au moulin d’ATB pour voir l’aéroport relié en 20-25 minutes à la gare Matabiau en métro d’ici quelques années.

Barreau à 110 millions d’euros

Pour ce responsable, ce mode de transport lourd « est la seule possibilité de désenclaver la zone et résoudre ses problèmes de circulation ».

Pour faire pencher la balance, il a déjà indiqué au président du SMTC, Jean-Michel Lattes, que l’aéroport était prêt à prendre en charge l’aménagement de la station in situ. Mais pas question pour autant de participer directement au financement du barreau entre la future station Jean-Maga et l’aérogare, évalué à 110 millions d’euros.

« Ce n’est pas dans nos compétences et pas possible juridiquement », souligne Jean-Michel Vernhes. Après que les actionnaires d’ATB, chinois ou pas, financent directement cette partie c’est autre chose. Mais sous quelle forme, c’est une autre question.