FAITS-DIVERSMontauban: Le mystère reste entier dans l'affaire du collégien blessé par balle

Montauban: Le mystère reste entier dans l'affaire du collégien blessé par balle

FAITS-DIVERSToutes les hypothèses restent ouvertes six jours après qu'un adolescent de 12 ans a été blessé par balle dans l'enceinte du collège de Grisolles...
Hélène Ménal

Hélène Ménal

Balle perdue, erreur de manipulation, agression volontaire ? Les premiers jours d’enquête n’ont pas permis de faire la lumière sur la blessure par balle, le jeudi 17 septembre, d’un élève de 12 ans scolarisé au collège Jean-Lacaze de Grisolles, dans le Tarn-et-Garonne. L’adolescent était juché sur un muret dans la cour, quand il s’est plaint d’une douleur à la cuisse. En fait, sa jambe a été traversée par une balle de 22 long rifle qui a touché l’artère fémorale.

Le calibre, et la confirmation que la balle a été tirée par une arme, et non par un stylo-bille bricolé, sont les seules certitudes avancées mercredi par Alix-Marie Cabot-Chaumeton, la procureure de Montauban.

Les témoins n’ont pas entendu de détonation

Dans l’attente des résultats balistiques, les enquêteurs ne savent toujours pas si le projectile a été tiré par un fusil ou une arme de poing. Selon France 3 Midi-Pyrénées, ils n’écartent pas l’hypothèse d’une balle perdue tirée à très grande distance et qui expliquerait l’absence de détonation aux environs du collège.

L’autre piste suivie est « interne ». Des analyses ont été effectuées sur les mains des collégiens qui se tenaient près du jeune blessé pour détecter d’éventuelles traces de poudre.