CULTUREToulouse: Le musée des Abattoirs lève le rideau sur son expo Picasso

Toulouse: Le musée des Abattoirs lève le rideau sur son expo Picasso

CULTUREUne trentaine d'œuvres dont une offerte par l'artiste sont présentées dans le cadre de «Picasso, horizon mythologique»...
Béatrice Colin

Béatrice Colin

L’histoire entre la Ville rose et Picasso ne date pas d’hier. En 1965, le jeune conservateur du musée des Augustins, Denis Milhau, décide d’organiser une exposition sur « Picasso et le théâtre ».

Une proposition qui va faire mouche auprès de l’artiste. Au point que, lorsque le conservateur lui demande s’il peut garder en dépôt son rideau de scène du 14-Juillet, le cofondateur du cubisme n’hésite pas à préciser que ce dépôt sera permanent.

« #PicassoToulouse Inauguration le jeudi 17/09 à 18h aux Abattoirs #visitezToulouse #Toulouse pic.twitter.com/qvIHP4RoQf — les Abattoirs (@lesabattoirs) September 11, 2015 »

Cinquante ans plus tard, cette œuvre de 8 m sur 13 intitulée La dépouille de Minotaure en costume d’Harlequin sert de point de départ à la nouvelle exposition des Abattoirs. Le musée d’art contemporain abrite aujourd’hui le rideau et a même été construit autour.

Lignes de fuite et d’horizon

Il fut réalisé en plein Front populaire « pour et par Picasso pour la pièce de Romain Rolland, Le 14 juillet », explique Olivier Michelon, le conservateur des Abattoirs. Une œuvre qui signe les prémices de Guernica, réalisé un an plus tard.

« Foule ce soir aux @lesabattoirs pour l'inauguration de l'expo Picasso ! #visiteztoulouse #lesabattoirs #toulouse pic.twitter.com/MkXCbz0gD7 — Toulouse tourisme (@VisitezToulouse) September 17, 2015 »

En écho aux personnages mythologiques qui ornent cette peinture, une trentaine d’œuvres du maître est exposée, dont la gouache originale qui servit de base à la réalisation du rideau de scène. Toutes prêtées par le Musée national Picasso de Paris qui fête ainsi ses trente ans de manière décentralisée.



Dans les peintures et sculptures qui composent cette exposition, l’horizon pointe derrière chaque personnage, que ce soit Les Baigneuses ou Le Cirque forain, aux formes souvent empruntées à la mythologie. Elles sont à voir jusqu’au 31 janvier.

>>> A regarder ici, l’ancien directeur du musée des Augustins, Denis Milhau, raconte comment Picasso lui a laissé en dépôt permanent le rideau de scène.