Toulouse: Un barbier au poil pour les coureurs du Tour de France
CYCLISME•Hervé Boibessot va tenir un stand itinérant pendant les trois semaines de la Grande Boucle, qui débute samedi à Utrecht, aux Pays-Bas…Nicolas Stival
Le cycliste est réputé pour ses jambes impeccablement rasées. Pendant trois semaines, dès samedi, le coureur du Tour de France va aussi pouvoir confier son menton et ses joues à Hervé Boibessot.
« Trop fier moi qui suis fan de vélo depuis toujours !! Je ne manquerai pas de partager chaque jour de l’aventure… ttp ://t.co/HN19nkPY3U — Hervé B (@ocofador) June 17, 2015 »
A 35 ans, ce Toulousain originaire de Montbéliard, dans le Doubs, a été désigné comme le barbier officiel de la Grande Boucle. Le matin, de huit heures à midi, il occupera un stand « vintage » parrainé par Bic, l’un des sponsors du Tour qui l’a choisi, au mois de mars.
« Bic voulait un homme, qui opère dans le style traditionnel, explique le propriétaire, depuis 2008, du salon Ô Cofador. J’ai été contacté en même temps que deux concurrents parisiens. J’ai été repéré dans le magazine GQ, qui m’avait désigné parmi les dix meilleurs barbiers de France, et parce que je suis très actif lors de Movember. »
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Dans la Ville rose, Hervé Boibessot a l’habitude de recevoir des joueurs du Stade Toulousain et du Fenix handball. Mais c’est la décoration sportive de son salon ainsi que sa connaissance du vélo, longtemps pratiqué en amateur, qui lui ont permis de damer le pion à ses deux concurrents.
« Fallait bien (essayer) de se faire beau avant Chambéry et ce, en toute confiance……cofador #barbier #autop pic.twitter.com/oeWZ7GEUXj — Cyril Dumoulin (@CyrilDumoulin) June 2, 2015 »
Côté look, le trentenaire rappelle davantage le dandy de la Belle Epoque que le cycliste contemporain. « Je crois qu’il n’y a que deux barbus dans le peloton, et l’un d’eux, Bradley Wiggins, ne fera par le Tour », observe-t-il.
L’essentiel de sa clientèle des trois prochaines semaines devrait être constitué des suiveurs de l’épreuve, journalistes, VIP ou familles de coureurs. Une fois sa tâche matinale achevée, Hervé Boibessot se délassera en suivant l’étape dans la peau d’un spectateur privilégié et averti.
Un petit faible pour Thibaut Pinot
Le barbier, qui se définit de « la génération Jalabert et Virenque », ne se hasarde pas à pronostiquer un vainqueur, le 26 juillet à Paris. Mais il se murmure que si Thibaut Pinot, Franc-Comtois comme lui, venait visiter son stand de bon matin, il serait particulièrement choyé.